L’ex coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution, FNDC, Abdourahamane Sanoh a animé un point de presse ce vendredi au siège du PCUD, situé à Kipé/Ratoma. 

Pour la circonstance, l’activiste de la société civile guinéenne a rappelé que le mercredi 4 janvier 2023, il aurait reçu à 9 heures 38 minutes, une convocation de la Direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale. Il aurait répondu a-t-il dit sans attendre, le même jour, aux environs de 12h. »Je ne peux pas dire avec certitude pourquoi, j’ai été interpellé et sans être dupe, je voudrais éviter d’alimenter les supputations en ce moment très difficile pour notre pays, d’autant que je reconnais à l’Etat, le droit de renseignements et d’investigations dans les limites de la loi », a déclaré Abdourahamane Sanoh.

Cependant, a-t-il Poursuivi, je retiens de la procédure qui a conduit à ce procès, qu’il y a encore du chemin à faire dans notre marche vers la démocratie et que nos magistrats ont un rôle prépondérant et une responsabilité indéfinie dans la consolidation de l’état de droit et dans le respect de la dignité des Guinéens, condition fondamentale de la stabilité. « Un système judiciaire indépendant et impartial est la pierre angulaire de la démocratie, de l’unité nationale et de la bonne gouvernance. »
« Dans cette circonstance très évocatrice des droits de l’homme, je voudrais avoir une pensée pour Oumar Sylla et Ibrahima Diallo pour qui j’éprouve beaucoup de peine à voir en prison, de plus pour leur opinion, que pour toute autre raison », a-t-il souligné.
Il termine en exhortant les autorités à leur rendre au plus vite leur liberté. « Il en est ainsi, pour tous ceux qui sont en détention, en violation de leurs droits. »
Tambouprèt pour Billetdujour.com