Les usagers des réseaux sociaux guinéens, à l’image de certains pays de l’Afrique, ont constaté la coupure de l’internet ces derniers temps. Des opérateurs de téléphonie de la place l’ont signifié à leurs clients qu’un incident a eu lieu sur leurs installations à l’international, impactant ainsi plusieurs de leurs  services.
Par contre, certains consommateurs estiment que c’est ni moins ni plus que ce sont des raisons politiques que l’internet a été coupé.
Juridiquement que disent les textes tant sur le plan national qu’international. Le juriste, Farimba Mara, nous a confié qu’en prenant la loi du 28 juillet 2016, relative à la transaction électronique dans le pays, les utilisateurs guinéens sont confrontés à  une violation de leurs droits.
Sur le plan international, il a souligné que la convention de Maputo de 2004 sur le cyber sécurité et des protections des données à caractère personnel qui s’applique. Mais également la déclaration universelle des droits de l’homme dans son article 12 : « toutes ces lois, aujourd’hui se trouvent violer », a-t-il précisé.
Revenant sur le cas précis que les internautes de la Guinée sont confrontés, il a fait remarquer qu’on peut couper, quand cas d’état urgence par exemple. « Si nous sommes dans une circonstance exceptionnelle, c’est-à-dire, c’est l’état d’urgence qu’on a proclamé de façon officielle, on peut procéder à la restriction des libertés comme dans le domaine de l’internet », a-t-il précisé.
Il a noté de passage qu’en coupant simplement l’internet rien qu’une seule journée que cela a des conséquences économiques incalculables. Il conclut que les usagers qui sont victimes ont le droit en pareil cas d’assigner la société en cause pour qu’ils soient rétablis dans leur droit.
Lancaunô pour Billetdujour.com