Le directeur général de la police nationale, le Contrôleur général, Ansoumane Camara, ‘’Bafoé’’  a confirmé ce jeudi, que plusieurs centaines d’agents de la police nationale ont vu leurs salaires bloqué à la Fonction publique pendant plusieurs mois maintenant. Au dire de ce dernier, c’est une erreur  qui s’était glissée sur une des listes des fonctionnaires du Ministère de la sécurité. 
« Après plusieurs attentes, n’ayant pas trouvé de répondant fiable, les concernés se sont tournés vers la presse. « Il n’y a pas ce policier du brigadier jusqu’à mon grade, (Contrôleur général) qui n’a pas accès à moi, je reçois tout le monde. Qu’ils viennent ou  pas, les autres savent que ce travail a été fait. Le ministre a signé l’arrêté  et ça va être débloqué », rassure général Ansoumane Camara.  Et de préciser que : « Le ministre de la sécurité a signé le papier, c’est adressé au ministre du Budget et de la Fonction publique. Ce qui reste clair, cette année, ça été une erreur, ils ont reconduit la liste de l’année dernière. Effectivement, il y a des chefs de service qui avaient écrit parce qu’il y a des agents qui avaient déserté et ils ont bloqué leurs salaires », a expliqué le DG de la police nationale.
A la question de savoir, s’il y a toujours de mouvement de réclamation au sein de la police, par exemple des inspecteurs, il a répondu : « Il n’y a même plus d’inspecteurs à la police, le statut de la police nationale a banni le grade d’inspecteur. Les éléments qui ont grevé dans les temps, c’est la Fonction publique qui avait mis à notre disposition ces fonctionnaires. Mais ils voulaient tous porter le garde d’officiers supérieurs. On a dit qu’on doit les envoyer à l’école, parce qu’il faut commencer par le grade de brigadier. Ils ont dit non, qu’ils sont de la hiérarchie A1 A2, A3 par conséquent, ils doivent tous porter le garde de colonel. Nous les avons dit qu’on ne peut pas les accepter. Nous avons assez de grades de niveau supérieurs déjà, on a besoin des agents d’exécution », a-t-il fait remarquer.
Il rappelle de passage que seuls ceux qui travaillent qui auront droit à leurs salaires. « Les déserteurs qui ne sont plus en Guinée ou qui sont ailleurs ou  décédés, si on arrive à détecter leur cas, on ne va pas leur donner. C’est le travail qu’on paie, les agents qui sont dans les rangs. On va débloquer leurs salaires et ils seront rappelés », conclut le gl Bafoé.
Bruno Tonkô pour Billetdujour.com