La participation de la Guinée à cette grande manifestation cinématographique annonce, selon M. Lamah, la naissance d’une véritable industrie du 7ème art dans le pays. Mais il précise qu’il faut des préalables, c’est-à-dire assainir le secteur, ce qui exige des garanties de l’État aux investissements dans le domaine (studios de production, productions, salles de cinéma).
Et cette garantie s’exprime par des textes législatifs. L’autre défi est de faire du secteur du cinéma une des priorités dans la politique de développement du pays. Déjà, le DG de l’ONACIG, M. Noël Lamah, affirme que l’espoir est permis avec, sur le marché de l’emploi, sept mille jeunes diplômés de l’Institut Supérieur des Arts et Métiers de Mory Kanté de Dubréka.
Il est à noter que M. Noël Lamah, en route pour le Festival de Cannes, a fait escale à Rome sur invitation de Mme Cristina Mantis, réalisatrice de cinéma, pour assister à l’avant-première d’un film documentaire sur la migration Afrique-Europe. Ils ont été amicalement reçus par des diplomates de la mission à la chancellerie guinéenne à Rome : le 1er Conseiller M. Traoré Abdoulaye, la 1ère Conseillère chargée de communication Mme Sangaré Aminata, le Conseiller M. Camara Mohamed Kabèlè, et la 2ème Secrétaire au commerce et à l’industrie.
Source : ONASIC