Avec le président du l’Association des Jeunes,  Amis de Guinée (AJAG), Moriba Diakité, nous sommes revenus sur les actes que son mouvement a posé depuis l’avènement du CNRD au pouvoir. Notamment sur la première mobilisation dans la soirée même du 5 septembre 2021; Puis une semaine après: prières et immolation d’un bœuf; La lecture du saint Coran avec les imams des différentes mosquées de Bonfi; En passant par l’implantation de l’AJAG pour la campagne référendaire. Lisez ce dont le précurseur des mouvements de soutien aux idéaux du général Mamadi Doumbouya a bien voulu confier à notre rédaction.
Billetdujour.com: Monsieur le président, l’opinion vous connaît d’être l’un des premiers initiateurs des mouvements de soutien du Comité national pour le rassemblement et le développement (CNRD). Pouvez-vous revenir sur ce que l’AJAG a posé comme acte? 
Ok, très bien. Pour la petite histoire, retenez que l’AJAG vient de loin. Le 5 septembre 2021, lorsque le pouvoir a été pris par le colonel, Mamadi Doumbouya. Les jeunes de Bonfi, ayant constaté la présence du colonel Amara Camara, la jeunesse de Bonfi s’est soulevée comme un seul homme, sans entendre l’appel de quiconque pour se mettre en rang de bataille. Déjà, le 5 septembre 2021, à partir de 17h, nous avions imprimé les t-shirts du général Mamadi Doumbouya. Pourquoi ? Parce que c’est une première de constater un des enfants de Bonfi au devant de la scène avec le général Mamadi Doumbouya, on s’est levé comme un seul homme. A la tête, ma personne, pour pouvoir vraiment apporter son soutien au général Mamadi à cette période. Mais entre temps, il avait été dit que les mouvements de soutien étaient formellement interdits dans la soirée. Toute chose, qui a cassé l’élan des uns et des autres. Vu que nous autres nous étions déjà engagés à accompagner le général Mamadi Doumbouya. On s’est dit que l’élan a déjà commencé et qu’on ne pouvait pas abandonner toute cette mobilisation qui avait déjà pris naissance dans le quartier.
D’où par conséquent, on a décidé de partir en association. À cette période, l’association que nous avons créé a été baptisée, du coup, l’AJAB, entendait par là l’Association des Jeunes Amis de Bonfi.
Le 6 septembre, je le dis, c’est-à-dire au lendemain de la prise du pouvoir, l’AJAB s’est réunie pour faire la première lecture du saint Coran, afin de pouvoir faciliter les choses au niveau des militaires qui venaient de prendre le pouvoir. Une semaine après, c’est-à-dire le 12 octobre 2021, à sa tête, ma personne, je le dis toujours, avec nos amis, nous avions réunis des imams des différentes mosquées dans la commune de Bonfi pour la lecture du saint Coran pour la paix dans le pays. Nous avions ainsi fait deux sacrifices, afin que Dieu puisse faciliter la transition du pouvoir dans le pays.
Mais j’avoue qu’à cette période-là, il n’y avait pas de mouvements de soutien. Parce que c’était interdit par les autorités. Et nous, en moins de dix jours, on s’est mis ensemble pour pouvoir créer une association. Certes, notre association n’était pas formalisée, mais déjà dans l’esprit des uns et des autres, on s’est dit non, ce n’est pas nécessaire de sortir dans la rue pour pouvoir manifester notre joie. Mais déjà, dans le quartier, on s’était mis ensemble pour pouvoir vraiment jouer notre partition.
Aujourd’hui, je pense que les sacrifices que nous avons eu à consentir, je me dis aujourd’hui, Dieu merci. Ce sacrifice-là n’est pas tombé ailleurs, pour nous, ça été accepté par Dieu. Parce que le 5 septembre, le monde se posait des questions. Personne n’osait à cette période-là soulever le ton pour dire quoi que ce soit.
Aujourd’hui, si les quatre coins de la Guinée disent oui, c’est parce qu’il y a eu quelque part du boulot qui a été fait par les précurseurs. Nous rendons grâce à Dieu, de nous avoir orienter dans ce sens. Nous rendons encore grâce à Lui pour avoir protégé la Guinée jusqu’à aujourd’hui. Nous rendons grâce à Dieu du fait qu’il est en train d’éclairer le général Mamadi Doumbouya et ses amis. Dieu est en train de le guider pour pouvoir placer la Guinée sur le piédestal. Donc, je me dis que la Guinée vient de loin. Le général Mamadi, pour nous, c’est un envoyé de Dieu.
Lors des déplacements du chef de l’État, on vous connaît grand mobilisateur pour l’accueillir? 
Très bien, avant de déjà d’aborder ce sujet, je m’en vais vous dire tout ce que la jeunesse de Bonfi a eu à faire. AJAG, en tant que structure, a fait assez de choses. Nous avions mis à profit la période d’interdiction des mouvements de soutien pour accompagner la jeunesse. Notre association a eu la chance de fédérer toutes les structures des femmes et des jeunes de Bonfi. Ainsi nous avions déjà formé des femmes de Bonfi en saponification. Nous avons dit aux femmes qu’elles doivent désormais se prendre en charge. La gestion de tous les jours leurs appartient. Parce qu’on croyait à cette nouvelle ère qui s’annonçait pour la Guinée.
Maintenant, en ce qui concerne les différences sorties du général Mamadi Doumbouya. L’AJAG, si hier, elle était cloîtrée dans la commune de Matam, on s’est dit après trois ans d’activités qu’il est préférable que nous donnions la chance aux autres communes de la ville de Conakry et les autres localités de la Basse Guinée. Parce que les amis, en voyant le dynamisme de l’AJAG, ils nous ont demandé l’adhésion. Ainsi, on s’est dit qu’il serait judicieux que nous donnons la chance aux autres, afin qu’ensemble le combat que nous avons commencé, que ce combat-là, parte jusqu’au bout. Donc nous avons muté de l’AJAB à l’AJAG. Si hier, nous étions, Association des Jeunes Amis de Bonfi, (AJAB), aujourd’hui nous sommes l’Association des Jeunes Amis de Guinée, (AJAG), ceci pour donner la chance à tous nos amis de pouvoir se fédérer à nous au sein de notre association, qui doit accompagner le général Mamadi jusqu’à bon port.
Concernant votre question sur la mobilisation des différentes arrivées du général Mamadi, c’est vrai Conakry qui sort pour accueillir le président. Et l’AJAG reste l’un des grands mobilisateurs. C’est dans ce sens, une fois, le ministre de la Sécurité, le général Bachir Diallo a constaté cela et il a personnellement dit au ministre secrétaire général à la présidence de la République, le général Amara Camara, pour lui dire qu’il est vrai que toute la ville de Conakry est sortie, mais que la jeunesse de Bonfi aussi était mobilisée encore plus pour pouvoir accueillir le général Mamadi Doumbouya. Ça, c’est un fait. Nous avions cru en l’homme et ses amis dès au départ. Aujourd’hui, je suis l’homme le plus heureux, parce que tout le monde dit, qu’ils ont fait ceci, ils ont fait cela, c’est vraiment beau.
Il faut comprendre que le général Mamadi n’est pas un politicien. Le général Mamadi, c’est un chef militaire qui quitte le sommet pour descendre au niveau de la base. Le politicien vient, il essaie de quitter la base pour atteindre le sommet. Le président Mamadi Doumbouya, il est venu comme un Messie dans notre pays. Donc, nous autres, on s’est mis en rang de bataille, parce que depuis le premier jour, nous avons cru à cet homme. Avant même que le général Mamadi n’accède au pouvoir. Sa première apparition du grand public, c’était lors de l’une des fêtes de l’indépendance au stade du 28 septembre de Conakry. En ce moment-là, il n’était qu’un commandant des forces spéciales. Il a été adopté, aimé par tous les Guinéens. Donc, si Dieu a décidé que cet homme-là vienne prendre le destin de notre pays pour pouvoir remettre notre pays sur les rails. Je me dis qu’il faut vraiment l’accompagner. Nous allons continuer de jouer notre partition. Pour preuve l’AJAG est aujourd’hui à 59 antennes installées seulement au niveau de la Basse-côte. Et ce travail-là n’est pas fini, parce que bientôt les élections. Nous accompagnerons, le général Mamadi Doumbouya jusqu’à ce qu’il soit plébiscité par le peuple pour la présidentielle avenir.
Monsieur Diakité, à l’image de Kankan, Kindia, Boké. La ville de Conakry se prépare pour l’organisation pour soutenir des acquis du général Mamadi Doumbouya. Que prévoit l’AJAG à cette occasion? 
Il faut dire qu’à ce jour, nous sommes vraiment satisfaits. L’AJAG est satisfait dans la mesure où, il a été le pionnier des mouvements de soutien qui se créé un peu partout maintenant. Aujourd’hui, personne ne veut rester en marge. La Guinée est en train de comprendre que le général est là pour le travail et non pour la parole.
Le pays doit pouvoir saisir cette chance, afin qu’il puisse transformer notre pays et combler le retard accusé. Vous même, vous avez vu ce qui est fait et en cours en trois ans, faites le rapprochement. On ne peut pas finir de citer tout ce que le général a apporté dans ce pays-là, en un temps record. Donc, pour nous, c’est l’homme qui a été longtemps annoncé, dans le livre de Dramous de Camara Laye. Là, pour nous, il n’y a même pas de question à se poser. C’est l’homme qu’il faut. C’est lui que la Guinée attendait depuis toujours. Donnons-lui la chance de mener le pays à bon port.
Dans le domaine des industries extractives. Faisons un constat, il y a combien de raffineries qui sont en train d’être construites en Guinée?Aujourd’hui, tous les secteurs sont en train de bouger. Donc, ce mérite-là revient à qui? Ce mérite-là revient au général Mamadi Doumbouya. Et donc, pour nous, nous ne connaissons que lui, comme candidat.
Pour finir, avez-vous un message à l’endroit de la population guinéenne par rapport au recensement biométrique, un des processus qui mènera aux élections? 
Le message que je peux lancer, c’est  d’abord orienter surtout à la jeunesse de ce pays. Si tu aimes quelqu’un, tu ne peux pas rester à l’angle de ton quartier pour dire Mamadi, Mamadi, non. Il faut que tu sois déjà enrôlé et une fois sur le fichier. Cela te permettra de voter. C’est pour cette raison que l’AJAG demande au peuple de Guinée d’accepter de prendre du temps sur eux pour aller se faire enregistrer, afin de pouvoir bénéficier d’une carte d’électeur. L’AJAG a déjà entamé la sensibilisation au niveau des 59 antennes installées. Nous les avons dit, si vous aimez le général Mamadi Doumbouya, il n’y a pas deux choses, c’est d’aller se faire enrôler. Si tu n’as pas une carte d’électeur, quel que soit l’amour que tu as pour le président, tu ne pourras pas voter. Une seule voix de moins peut faire échouer quelqu’un. Nous, on ne veut pas perdre une seule voix. Donc tout le monde doit pouvoir faire passer ce message-là, accepter d’aller se faire enrôler, pour que le jour des élections, que nous sortions déjà à 7 heures pour pouvoir voter librement pour le général.
Ce qui intéressant dans tout ça, c’est quoi ? Hier, on payait de l’argent pour pouvoir être en possession de sa carte d’identité. Aujourd’hui, le général a facilité tout ça. Il a rendu gratuit l’obtention de la carte biométrique. Ce qui est une première dans notre pays. Donc je demande à tout le monde d’accepter de prendre du temps sur eux et d’aller se faire recenser pour que le jour des élections, que nous puissions mettre le champion au sommet du sommet avec un taux de 90%.
Entretien réalisé par Richard Tamoné