Connu pour son tempérament chaud, pour ne pas dire épidermique, le porte-parole du gouvernement guinéen, Ousmane Gaoual Diallo, ministre des télécommunications et de l’économie numérique est revenu sur les sanctions infligées par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest avec un ton inhabitue. La peur, a-t-elle changé de camp au sein du gouvernement? Nous nous sommes posés cette question au regard du caractère religieux que le commis de l’Etat Gaoual a adopté.

Calme, respectueux, le porte-parole a indiqué que la CEDEAO devrait plutôt  accompagner les pays membres en difficulté que de sanctionner. « Cet accompagnement doit absolument prendre en compte, la compréhension du contexte et de la spécificité de la crise guinéenne », a déclaré Gaoual Diallo.

L’ex cadre de l’Union des forces démocratiques de Guinée, UFDG de souligner que l’institution sous régionale doit éviter d’appliquer le même traitement de paracétamol à l’ensemble des crises qui secouent la sous région: « parce que chaque pays a ses spécificités. Et la problématique qui est posée en Guinée, tourne autour de la qualité des élections et la qualité de la gouvernance issue des élections ».
A l’en croire, ils l’auraient non seulement déclaré au médiateur de la CEDEAO, l’ancien président béninois, Thomas Bony Yayi mais aussi au chef de l’Etat de la Guinée Bissau, président en exercice de la CEDEAO.
Wourkoun pour Billetdujour.com