L’ancien premier ministre guinéen, Kabiné Komara, chef de mission d’observation de la délégation  de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, CEDEAO a présenté le rapport en compagnie de l’Union africaine, ce mercredi. Chez nos confrères de RFI, le Guinéen n’évoque pas d’irrégularités, mais plutôt des disfonctionnements logistiques.
Selon lui, dans certains endroits, il a fallu acheminer en urgence les matériels électoraux, qui manquaient à certains endroits. « Il y avait eu des erreurs d’orientation de certains documents qui ont été rectifiées par la suite », a souligné le chef de mission de la CEDEAO, Kabinè Komara.
Puis de préciser, que le plus important élément qui avait faille créer un couac : « c’est quand la Commission électorale nationale indépendante, CENI a commencé à publier les résultats à partir des données électroniques, alors qu’il avait été convenu entre les acteurs politiques, que c’est la compilation manuelle qui devait aller de pair avec cette compilation électronique. Fort heureusement, ceci avait été rectifié et ceux qui avaient boycotté ont repris leurs places », a-t-il dit.
Parlant des réserves émises par l’opposition burkinabé, il a fait remarquer qu’un cadre consensuel a prévalu avant lesdites élections. « Ce qui est unique dans la région et qu’il faut maintenir. Ce que nous demandons à cette opposition, c’est que déjà, une partie de ses réserves a été levée. Et que s’il y a d’autres qui demeurent, qu’elle utilise ce cadre consensuel et les autres voies légales, de façon à ce qu’on puisse aboutir à des résultats apaisés et acceptables par tous».
Smkaré Yôgbô pour Billetdujour.com