Peut-on connaître vos projets?
C’est de réanimer, donner un nouvel élan à Horoya. Tout les dossiers sont prêts.
Dans une semaine, les travaux de rénovation vont commencer et après on mettra les équipements en place.
Nous avons des hommes, mais pas d’équipements. Regardez même dans les bureaux, il n’y a même pas de chaises .Donc, il faut trouver des conditions idoines pour que les journalistes puissent produire davantage.
Quelle politique allez-vous mettre en place sachant que la presse écrite tant à disparaître ?
Il est à tendance, mais il n’est pas mort. Je ne pense pas s’il y a un pays dans le monde qui n’a pas un organe de presse écrite même ceux qui sont en guerre.
Le journal de l’État fait partie du patrimoine et l’État doit être en mesure de le financer , d’apporter sont soutien et les moyens.C’est comme la police , la gendarmerie, l’État met des moyens. Aujourd’hui, l’État met des millions pour les presses privées, pourquoi pas la presse publique?
Mon premier combat c’est de ventiler le quotidien national Horoya dans tout le pays de la Guinée voire les sous-préfectures, les districts, les ministères, les ambassades. Donner la bonne information de l’État aux Guinéens partout où ils se trouvent.
Votre regard sur les stagiaires?
Très positif depuis la prise du pouvoir par le colonel Mamadi Doumbouya le 5 septembre dernier. Les instructions que nous avons reçues dans les ministères, dans les directions, c’est de faire l’état des lieux concernant les travailleurs, cela fut fait. Nous savons de nos jours qu’elles sont les fonctionnaires à Horoya et les stagiaires. Et,, le président de la transition n’a pas cesser de rappeler que les stagiaires doivent être pris en compte.
Mais ne sera pris que les stagiaires réguliers et qui seront utiles à nous. Au delà même des stagiaires, tout le monde doit être utiles au journal.
Un mot sur votre collaboratrice directe, l’adjointe ?
C’est une jeune sœur, nous avons tous été nommés ensemble. Elle à été conseillère du ministre .C’est une femme battante, j’espère ensemble, nous allons se donner la main pour relever ce défi qui nous interpelle tous.
Entretien réalisé par Kalan & Tamoné