Le ministre Yaya Kaïraba Kaba, a regagné Conakry dans la soirée de ce dimanche 27 octobre 2024 en provenance des États-Unis auprès des Nations Unies.
Durant cette mission d’une semaine, le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a saisi l’occasion pour tenir des rencontres bilatérales et multilatérales avec les partenaires sur les violences sexuelles.
Il a été question de la résolution 1888, car elle est la résolution phare en matière de lutte contre les violences sexuelles en période de conflit. À ce sujet, notre pays a apporté son éclairage en mettant en avant, tout d’abord, la volonté politique affichée de 𝑺𝒐𝒏 𝑬𝒙𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆, 𝒍𝒆 𝒈𝒆́𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒓𝒑𝒔 𝒅’𝒂𝒓𝒎𝒆́𝒆, 𝑷𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑹𝒆́𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆, 𝑴𝒂𝒎𝒂𝒅𝒊 𝑫𝒐𝒖𝒎𝒃𝒐𝒖𝒚𝒂.Cette volonté politique a été affirmée par la tenue, jusqu’à son aboutissement, du procès des événements du 28 septembre, ce qui a été un signal fort pour notre pays, démontrant sa détermination à lutter contre ces pratiques et ces fléaux.
La coopération internationale a également été abordée, car la lutte contre les violences sexuelles constitue une préoccupation planétaire. En période de conflit ou de mouvement politique de masse, les personnes vulnérables, notamment les femmes et les filles, en sont généralement les premières victimes. Le cas guinéen en est très illustratif. Cette volonté marquée du Président de la République engage donc le pays dans cette lutte, mais ce combat ne peut pas être mené seul. Il nécessite une synergie d’actions et une volonté politique, premier moteur de cette dynamique, ainsi qu’une coopération internationale avec tous les partenaires pour circonscrire le phénomène et l’éradiquer. Cela passe par une assistance en formation, une aide financière pour accompagner les victimes, ainsi qu’une entraide judiciaire internationale.
Pour ce faire, il est nécessaire que le cadre juridique soit bien établi, ce qui a effectivement été fait en Guinée avant tous ces événements. Le cadre juridique a été revu, et un toilettage approprié a été apporté à l’arsenal législatif et judiciaire de notre pays. Ce qui a permis la tenue et l’aboutissement du procès des événements du 28 septembre.
Je reviens de cette mission avec une réelle volonté de lutter contre ce phénomène, de respecter et surtout d’exécuter la décision rendue le 31 juillet en ce qui concerne les réparations accordées aux victimes des événements douloureux du 28 septembre. La mobilisation de fonds a également été au centre de mes préoccupations, et j’ai rencontré des partenaires bilatéraux et multilatéraux avec qui j’ai échangé. Ils ont, aujourd’hui, un regard positif sur la Guinée, ce qui me permet de dire, sans risque de me tromper, que l’espoir est permis.
𝑺𝙚𝒓𝙫𝒊𝙘𝒆 𝒄𝙤𝒎𝙢𝒖𝙣𝒊𝙘𝒂𝙩𝒊𝙤𝒏 / 𝑴𝙅𝑫𝙃.