Souvent, les consultations électorales sont sources de vives tensions en Guinée. Pour pallier cet état de fait, le Conseil national des organisations de la société civile, CNOSG s’organise afin de pouvoir parer toute velléité de contestations,  de confiscations ou de manipulations des résultats issus des bureaux de vote. C’est dans ce cadre qu’une rencontre de concertation a lieu entre le CNOSG et des personnes ressources de la place.
Selon  le président du Conseil national des organisations de la société civile, Dr Dansa Kourouma ces personnalités se pencheront à analyser les informations remontées par les observateurs sur le terrain et anticiper les évènements qui pourront conduire à une détérioration du climat de confiance entre les compétiteurs. « Il faut que la société civile soit à mesure de collecter, analyser, documenter et interagir avec la Commission électorale nationale indépendante et les institutions compétentes pour apporter les mesures correctives nécessaires. Et cette taxe force composée de personnalité neutre aura pour rôle de contrôler d’abord notre travail à nous, mais de porter nos résultats et réflexions devant les parties prenantes, pour faire passer des messages de plaidoyers, mais aussi porter des informations auprès de la CENI et autres instances chargées d’organiser les élections, afin de corriger les anomalies qui ont été constatées et remontées par les observateurs. Donc, c’est une force d’interposition importante dont la crédibilité et la représentativité doit permettre de faire fléchir toutes les velléités de contestations, de confiscations et surtout de manipulations », a expliqué le président du CNOSG.
Puis de renchérir que le rôle de leur dispositif technique, est de remonter toutes ces informations, pour que dit-il, qu’elles ne souffrent d’aucune déformation par le prisme de l’intérêt politique.
L’activiste précise que ces derniers n’auront pas la possibilité de se rendre dans tous les bureaux de vote, mais qu’ils auront le visage des bureaux à tout moment, jusqu’à la fermeture.
Pour sa part, El hadj Dieryba Diaby , l’un des personnalités du comité d’indiquer que son souhait est qu’au lendemain de cette élection que les Guinéens se retrouvent au marché et de pouvoir circuler librement dans toute le pays. « C’est pourquoi, n’importe où, je suis appelé pour pays pour
porter ma modeste contribution, je serai  présent », a-t-il indiqué.
Nous sommes rassurés, souligne pour sa part la Maire de la commune de Kaloum, Aminata Touré de savoir que des organisations sont là, pour veiller sur le processus électoral. « Que nous même, nous serions impliqués. Donc nous prenons l’engagement de nous impliquer à fond, pour pouvoir trouver une solution, pour qu’au lendemain de ces élections, la Guinée sorte comme une Nation forte. »
Pour le religieux, Samuel Telliano, pasteur de l’église protestante d’Enta Fassa de laisser entendre ceci : « Je rassuré, parce que, ce qui a été présenté par la société civile me semble être suffisant pour avoir une élection crédible, transparente et acceptée de tous », a-t-il déclaré.
Richard TAMONE pour Billetdujour.com