Cette fête commémore le sacrifice que Dieu a demandé à Abraham, un test de foi où il lui fut ordonné de sacrifier son fils Ismaël. Abraham s’apprêta à obéir, mais fut arrêté par l’ange Gabriel qui substitua l’enfant par un bélier (ou un mouton).

Les musulmans honorent cet événement chaque année en sacrifiant un animal, ce qui représente un moment significatif pour les fidèles.

La date de l’Aïd el-Kébir, ainsi que celle du début et de la fin du Ramadan, se décale d’environ 11 jours chaque année dans le calendrier grégorien. Pour 2024, elle est prévue pour le 16 juin.

Il est essentiel de se souvenir que les musulmans célèbrent deux grandes fêtes :

L’Aïd-el-Fitr, ou « la fête de la rupture du jeûne », qui marque la fin du Ramadan.
L’Aïd el-Adha, ou « la fête du sacrifice », aussi appelée Aïd el-Kébir, qui clôture la période du pèlerinage à La Mecque, l’un des cinq piliers de l’Islam.
L’Aïd el-Kébir est considérée comme la plus importante des fêtes musulmanes. Elle rappelle le sacrifice qu’Abraham était prêt à faire en obéissance à Dieu, avant d’être interrompu par l’ange Gabriel, qui remplaça Ismaël par un bélier.

L’Aïd el-Kébir est également un moment privilégié pour les musulmans de se rassembler, de renforcer les liens familiaux et amicaux, et de soutenir les personnes dans le besoin, comme les pauvres, les nécessiteux et les orphelins.

Amirou Diallo pour Billetdujour.com