Après dix mois d’angoisse et d’incertitude, la famille de l’officier supérieur de la marine nationale a finalement appris la terrible nouvelle de son décès par un simple coup de téléphone. Le colonel Célestin BILLIVOGUI, respecté et aimé, laisse derrière lui une famille nombreuse composée de deux épouses et de sept enfants, dont trois filles et quatre garçons. La douleur et le choc de cette perte sont indescriptibles, marquant à jamais la vie de ses proches.
La deuxième épouse du défunt, Lawoulatou Bangoura, a partagé les circonstances bouleversantes dans lesquelles elle a appris la mort de son mari. Ce matin-là, elle a reçu un appel du colonel Soumah, qui lui a demandé de se rendre au Camp Samory. Inquiète mais déterminée, elle a accepté, pensant que cela concernait son mari. À son arrivée, elle a été conduite à l’hôpital Ignace Deen. Là, dans une atmosphère lourde et oppressante, on lui a demandé d’identifier un corps. Lorsqu’elle a vu le corps de son mari, elle a été submergée par l’émotion, reconnaissant immédiatement deux signes distinctifs sur son corps. Elle a alors appelé le jeune frère de son mari pour qu’il vienne, mais il n’a pas été autorisé à entrer.
Cette tragédie a laissé une empreinte indélébile sur la famille. Les enfants, encore jeunes, doivent maintenant grandir sans la présence de leur père, tandis que les épouses doivent trouver la force de continuer sans leur compagnon. La communauté, solidaire, tente de les soutenir dans cette épreuve, mais la douleur de la perte reste vive. La famille espère que la mémoire de l’officier sera honorée et que justice sera rendue pour éclaircir les circonstances de sa mort.
Alpha Diaouné pour Billetdujour.com