Mieux former les journalistes reste aujourd’hui une priorité du Ministère de l’Information et de la Communication. C’est dans ce cadre que le Fonds d’Appui au Développement des Médias (FADEM), en synergie avec le Centre de Formation et de Perfectionnement en Technique de l’Information et de la Communication (CFPTIC), organise des séries de formations sur le discours de la haine. Ce programme touchera environ 2500 journalistes sur l’ensemble du territoire national. Après Mamou et Labé, l’équipe du FADEM était ce lundi 7 octobre 2024 à Kankan, où elle s’est réunie autour du thème : « Médias, lutte contre les discours de haine et incitation à la violence ». Ont rehaussé cette rencontre par leur présence la Directrice régionale de la Radio Kankan, la Directrice générale des Droits de la Justice, la Directrice générale adjointe du CFPTIC, le Représentant du Haut Commissariat, le Directeur de Cabinet représentant le gouverneur, le Directeur Technique de FADEM, des journalistes, …
À l’occasion de la cérémonie de lancement de cet atelier de deux jours, le Directeur général du FADEM, Souleymane Bah, a souligné : « Ce projet pilote avec les médias sur cette thématique s’inscrit dans le cadre de la cohésion sociale et de la paix en Guinée, impulsée par notre Président de la République, le général Mamadi Doumbouya, avec l’appui des partenaires financiers et le dynamisme de notre ministre, M. Fana Soumah. Comme vous le savez, l’accès à l’information est indispensable pour parvenir à une bonne gouvernance et pour garantir les droits des personnes dans leur sens large. Pour le FADEM, soutenir les médias est essentiel pour la vitalité de la démocratie, car l’information est un bien public qui doit être à la portée de tous. Des médias libres et indépendants permettent de lutter contre la corruption. Nous sommes convaincus que le développement de la démocratie implique un développement des médias. Nous avons besoin aujourd’hui et pour le futur de médias libres et transparents qui jouent un rôle essentiel dans la distinction entre les fausses informations et les informations fiables. L’incitation à la violence constitue une menace. L’objectif de cet atelier est de renforcer vos compétences et capacités en matière de lutte contre la désinformation, la malformation et la mésinformation en vous dotant d’outils techniques et de mécanismes de vérification efficaces afin de garantir un journalisme plus précis, fiable et responsable», a expliqué M.Bah.
Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com