Sûrement, après cette réconciliation avec son mentor, le colonel Mamadi Doumbouya. Un plan B doit forcement suivre et pour beaucoup ledit plan a été déjà concocté avant même qu’Alya soit hors des quatre murs de sa cellule.
Sauf erreur, l’homme qui n’est plus sur le fichier de l’armée guinéenne doit-être éloigné du palais Mohamed V et ses environs mais aussi de certains éléments qui pourront avoir des velléités, parce qu’ils sont aujourd’hui nombreux à être radiés. En tout cas, bon nombre estiment qu’il sera soit envoyé aux études qu’il souhaiterait poursuivre ou tout au moins mis à la disposition d’une ambassade de la République de Guinée hors du continent africain. Ce sont là, les deux pistes mûrement réfléchies, a-t-on appris.
Ces derniers, font asseoir leurs réflexions au regard du climat délétère que traverse en ce moment la nation Guinée. Pour eux, toujours si ces deux pistes ne sont exploitées, l’ex chef du groupement des Forces spéciales, s’il est laissé en Guinée et surtout à Conakry sera l’objet d’une surveillance accru de tous ses mouvements. Parce que le palais Mohamed V pourrait estimer que quelqu’un qui a eu le courage d’affronter un palais, pourrait également en avoir des velléités.
L’opinion salue tout de même cette réconciliation entre le président de la transition guinéen et son lieutenant, qui aurait mené les opérations de la chute du pouvoir du troisième mandat d’Alpha Condé.
Toujours selon certaines indiscrétions, les cauchemars du chef de la junte vont désormais cesser à partir de cette réconciliation. Parce que estiment-ils, le pouvoir dont de centaines de civils et militaires bénéficient présentement c’est ce dernier qui a été à l’origine.
Dans l’opinion, la loyauté d’Alya Camara est saluée. Vue que ce dernier avait toutes les cartes en main de pouvoir renverser la situation en sa faveur et donc se déclaré le nouvel homme fort du pays.
Smantor pour Billetdujour.com