Le jeudi 6 juin 2024, lors de l’édition de 20h30, un communiqué émanant du Secrétariat général des Affaires religieuses a été rendu public. Ce communiqué annonce la levée des sanctions à l’encontre du prédicateur, président de l’Association Nourdine Islam, Souleymane Sidibé, alias Karamo Solo en Haute Guinée. « …Vous savez, le premier document émis par la Ligue islamique de Kankan a suivi des démarches administratives jusqu’à arriver au Secrétariat général des affaires religieuses. Une fois cela fait, ils ont répondu au courrier avec un avis favorable, tout en soutenant la décision de la ligue islamique de Kankan. Mais le document qui est sorti hier (jeudi 6 juin 2024), que nous avons vu sur les réseaux sociaux et qui a été lu tardivement à la RTG, ne répond pas aux critères administratifs. À cause de cela, la Ligue régionale maintient sa décision de suspendre toutes les activités de Karamo Solo et de son association. Nous rejetons en bloc ce document », a insisté le coordinateur des Associations islamiques de la Haute Guinée, Djiba Sidibé. De son côté, Kassouf Kaba a déclaré : « C’est une déception, car si c’est lu à la télévision nationale, les membres du gouvernement ne peuvent pas prétendre qu’ils ne sont pas au courant. Le Premier ministre ne peut pas dire qu’il n’est pas au courant, les autorités de Kankan ne peuvent pas dire qu’elles ne sont pas au courant. Aujourd’hui, je pensais qu’ils allaient convoquer en urgence une réunion extraordinaire pour appeler les deux parties à résoudre le différend, mais cela ne s’est pas produit. Les choses se passent comme si rien ne se passait dans cette ville. On se sent abandonné. On dirait que certaines personnes poussent Solo à humilier les sages de Kankan. Nous voulons connaître ces personnes. Parce que Solo seul ne peut pas tenir tête à la Ligue de la Haute Guinée », a-t-il déclaré à la sortie de la conférence de presse animée par la Ligue régionale de la Haute Guinée. Poursuivant sur la même lancée, Kassouf a ajouté que le président de Nourdine Islam ne peut pas, à lui seul, tenir tête aux habitants de son propre quartier. « Cette deuxième décision nous laisse penser qu’il y a des gens qui le soutiennent. Mais nous leur demandons d’arrêter, car Kankan est une ville de paix. Il ne faut pas perturber ce paradis, il faut que cela cesse. Et désormais, nous n’accepterons plus aucun manquement… », a averti Kassouf Kaba. Il est impératif que les autorités prennent ce problème à bras-le-corps afin d’éviter tout grincement de dents.
A-Tchol pour Billetdujour.com