Pour toucher du doigt  la réalité du marché, notre rédaction a effectué une visite au niveau de Sonfonia gare 1. Mme  Bangoura Mabinti Traoré, administratrice dudit marché a bien voulu répondre à nos questions, avec elle, il a été question la hausse du prix des denrées alimentaires, mais aussi la gestion des choses courantes dans son marché.

A l’entame Mme Bangoura dira, « dans les marchés chaque commerçant fixe le prix de l’aliment comme  il veut. Cette pratique rend aujourd’hui la vie extrêmement difficile pour les citoyens. Même les aliments qu’on produits  ici sont plus chers que ceux qui sont importés. Nous en tant que responsables des marchés, on ne peut rien faire face à cette pratique. Seul l’Etat peut lutter contre ce mal dans l’intérêt des Guinéens. En réglementant  le prix des produits sur toute l’étendue du territoire national. Une fois réglementer,  il nous reviendra après d’y veiller au respect et à l’application des  décisions. »

Poursuivant, l’administratrice a fait savoir que dans son marché, les activités évoluent très bien dans la paix, dans l’amitié et dans la fraternité entre les commerçants et clients. Selon elle grâce à bonne organisation à l’interne.

Parlant de la gestion, Mabinty traoré affirme « on a fait la restructuration  avec plus d’ouverture et de responsabilité partagée. Il y a eu la création des secteurs, les responsables de ces postes sont chargés d’instaurer un climat de paix entre les marchands. En cas de conflits entre deux personnes celle qui n’a pas raison, on confisque sa place pendant deux (02) jours et l’intéressé a une amande à payer pour le bureau. Quant à la sécurité, on a confié le gardiennage du marché à une société. Mais il a été arrêté dans le contrat en cas de perte dans le magasin, si la somme perdue dépasse plus de deux millions de franc (2.000.000gnf) la société ne va pas prendre la responsabilité.

Mais s’il y a eu la porte cassée , tôle décoiffé, des marchandises emportées, là, la société prendra la charge de la situation.

Pour la gestion des ordures, nous évoluons avec un PME, ce qui fait qu’aujourd’hui notre marché est parmi les plus propres de la capitale parce que cette société fait régulièrement son travail sur le terrain.

En ce qui concerne nos difficultés, elles sont énormes, mais la plus préoccupantes est liée aux problèmes de  places. Cela amène les vendeurs de s’installer au bord de la route. Ils font ça malgré nous, mais les gens ne comprennent pas et ne cessent nous rendre coupable à cet acte. Alors dit-elle, à travers de cet entretien, je profite de l’occasion pour solliciter auprès des autorités de bien vouloir achever les travaux de construction des hangars dans notre marché afin de soulager nos difficultés ».

 Abdoulaye Keita pour Billetdujour.com

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