Et pour cause, elles demandent à ce que le passage de l’autre rive de leurs enfants , les quatre sous-officiers soit bien élucidé. 
Ce jeudi, aux environs de midi, une délégation du Haut commandement de la gendarmerie nationale a eu chaud dans deux  familles des quatre gendarmes qui ont trouvé le décès. Notamment celles qui se trouvent dans le quartier de la Cité de l’air,  commune de Matoto, non loin de l’aéroport Ahmed Sékou Touré de Conakry.
Là, la délégation du général Balla Samoura, haut commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire n’a pas eu la tâche facile, pour présenter les condoléances d’usage aux familles des quatre gendarmes morts en plein exercice physique.
Remontées contre les militaires gendarmes les parents des deux stagiaires pour la formation de l’école de gendarmerie de Kaliah/Forécariah ont tout simplement demandé aux officiers du Haut commandement de la gendarmerie nationale de repartir avec les présents qu’ils ont envoyés : de denrées alimentaires et d’une enveloppe symbolique. En dépit de la plaidoirie incessantes des hommes de la grande muette, la famille éplorée n’a pas daigné accepter. Finalement la présence d’un officier de la même ethnie que l’un défunt a beaucoup pesé  pour que ces derniers arrivent à accorder le violon les parents du gendarme.
Tout de même. La famille a demandé à ce que le corps de leur fils soit autopsié afin savoir dans quelle circonstance leur garçon est mort.
« En ce qui me concerne, je ne laisserai pas cette affaire, même si les autres abandonnent mais moi , je ne renoncerais pas. Ce jeune était tout pour nous. Sa maman est au village, c’est lui qui s’occupait d’elle, il est le seul garçon pour lui. Non, je n’arrive pas à le croire. Il faut qu’ils disent comment ils ont tué notre frère », a confié l’un des proches du défunt gendarme.
« Nous voulons voir l’état du corps de notre frère, afin de pouvoir faire un parallèle entre quelqu qui marche, fait un malaise comme ils ont dit dans leur communiqué et quelqu’un qui a subi de bastonnades », a renchéri un autre.
Aucune information de leurs obsèques n’est encore donnée. Visiblement, les autorités militaires tentent de jouer sur la montre, une manière de pouvoir mettre les nerfs très tendus des parents des victimes au réfrigérateur.
Nous y reviendrons!
Kwarpone pour Billetdujour.com