Au regard du fossé de méfiance qui s’est crée entre les maîtres des lieux du moment et les Forces vives de Guinée, les prélats des différentes confessions religieuses doivent surtout menés une diplomatie souterraine loin des objectifs des caméras des médias publics et privés au niveau des quartiers généraux des deux camps. 
En le faisant, disent certains, les religieux obtiendront des résultats probants pour une sortie de crise qu’au lieu de parader devant les acteurs de médias pour faire savoir à l’opinion simplement qu’ils ont tout de même tenté quelque chose. Non, cela ne rime ou rimera à rien.

Déplorés des cas de morts et souhaité prompt rétablissement aux blessés, ce sont des actes à saluer. Mais pour beaucoup, si ces chefs religieux, étaient vraiment des prélats écoutés et respectés, ils peuvent ramener la paix dans la cité. Et du coup, éviter que les entrailles du sol guinéen reçoivent encore des victimes de suites de manifestations politiques.

En les prenant aux mots, nos chefs religieux invitent encore une fois que les Forces vives de Guinée de donner une seconde chance aux pourparlers qu’ils ont entamé depuis le 13 mars 2023.
Toyt cela est bien beau, mais il est loisible de se poser la question également qui est-ce qui a grippé la machine du dialogue politique du côté du Centre islamique de Donka? Qui pourtant était apprécié par une bonne partie de Guinéens.
Sûrement en cherchant la réponse à cette question, les chefs religieux sauront qui est-ce qui voudrait que le pays soit dans un sempiternel statu quo.
Aujourd’hui, il reste à savoir si l’appel des chefs religieux à travers ce communiqué à l’endroit des Forces vives de Guinée trouvera un écho favorable.
Besbénya pour Billetdujour.com