Ce lundi 15 avril 2024, marque un tournant majeur dans le paysage de l’enseignement supérieur en République de Guinée. Les ministres de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Alpha Bacar Barry, ainsi que de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, unissent leurs efforts pour soutenir les pratiques parentales saines et favoriser le bien-être de l’enfant au sein des établissements d’enseignement supérieur.
La nécessité d’une telle initiative découle d’une observation attentive des défis auxquels sont confrontées les femmes enseignantes, chercheuses et étudiantes dans leur double rôle de pourvoyeuses d’éducation et de soins aux enfants. Ce protocole d’accord vise à promouvoir des pratiques parentales saines et un environnement propice au développement de l’enfant dans les institutions d’enseignement supérieur, faciliter l’accès des femmes enseignantes, chercheuses et étudiantes à des services de garde d’enfants de qualité, leur permettant ainsi de concilier leurs responsabilités professionnelles et familiales et favoriser l’égalité des sexes en éliminant les obstacles qui entravent la participation pleine et entière des femmes aux activités académiques et professionnelles.
Dans le cadre de cette phase initiale, trois crèches-garderies pilotes seront établies dans des institutions d’enseignement supérieur stratégiques :
𝟭. 𝗟’𝗜𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁 𝗦𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗘́𝗱𝘂𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲,
𝟮. 𝗟’𝗜𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁 𝗦𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗞𝗼𝘂𝗻𝘁𝗶𝗮,
𝟯. 𝗟’𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗞𝗶𝗻𝗱𝗶𝗮.
Ces crèches-garderies seront équipées de toutes les installations nécessaires pour assurer la sécurité, le bien-être et le développement des enfants, tout en offrant un soutien professionnel et émotionnel aux mères.
Cette initiative est rendue possible grâce au soutien financier du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), qui reconnaît l’importance cruciale de garantir l’accès équitable à l’éducation et de promouvoir l’autonomisation des femmes dans tous les domaines de la vie.
La signature de ce protocole d’accord marque le début d’une collaboration fructueuse entre les ministères concernés, les institutions d’enseignement supérieur et les organisations internationales. Ensemble, ils œuvrent pour créer un environnement inclusif, égalitaire et propice à l’épanouissement de tous les membres de la communauté universitaire.
Source : Com 𝗠𝗘𝗦𝗥𝗦𝗜