Le gouvernement guinéen a exprimé son indignation ce samedi 23 novembre suite au viol et à l’assassinat d’Aïcha Bah, une fillette de 8 ans retrouvée morte dans les toilettes d’une école franco-arabe du quartier Dondolikhouré, dans la commune de Kagbelen.
La ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, Charlotte DAFFÉ, a exprimé cette indignation dans un communiqué officiel. Elle a fermement condamné ce crime et rappelé l’importance cruciale de préserver la vie humaine. « Le Gouvernement condamne avec la plus grande rigueur ce crime odieux, car aucun motif ne saurait le justifier. La vie humaine étant sacrée, chacun a l’obligation impérative de la protéger à tout prix », peut-on lire dans le communiqué.
Le Gouvernement a annoncé trois mesures :
- Saisir le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dubréka et ouvrir une enquête pour arrêter et traduire en justice les responsables de ce crime.
- Durcir la politique pénale pour que les tribunaux n’acceptent aucune circonstance atténuante pour les auteurs et complices de viols.
- Intensifier les actions de sensibilisation pour une meilleure diffusion des lois et règlements sur les viols.
Le Gouvernement appelle également la population à soutenir les services de sécurité et de justice. Il réaffirme sa détermination à neutraliser tous les auteurs d’actes odieux, en particulier ceux coupables de violences basées sur le genre.
Cette décision intervient à la veille des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Chaque année, du 25 novembre au 10 décembre, la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre vient rappeler l’urgence de lutter partout dans le monde contre les injustice que subissent les femmes et les filles.