Ce week-end, après les ministres des affaires étrangères, les chefs d’États de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont à leur tour tenu la réunion extraordinaire, au Nigeria.
Alors que l’Alliance des États du Sahel (AES), animée par une volonté d’intégration régionale et soucieuse du bien-être des populations, a annoncé hier une politique d’ouverture envers les ressortissants de la CEDEAO, cette dernière adopte une posture beaucoup plus ferme, voire punitive, envers les pays de l’AES (Mali, Niger, Burkina Faso), a-t-on lu sur le mur de l’AES info.
Le sommet de la CEDEAO qui s’est tenu à Abuja aujourd’hui a clairement signifié qu’en cas de départ des pays de l’AES, il n’y aurait aucune « CEDEAO à la carte ». En d’autres termes, la CEDEAO refuse toute réciprocité concernant la libre circulation des biens et des personnes avec les pays qui choisiraient de quitter l’organisation.
Source: AESinfo