Ce vendredi 5 juillet 2024, les rideaux des états généraux de l’Agriculture et de l’élevage se sont refermés sur de bons auspices à Conakry. Tout comme à l’ouverture desdites assises, la cérémonie de clôture, c’est le Premier ministre, Amadou Oury Bah qui a clôturé les activités.
Mais avant lui, Ansoumane Kaba, le président de la Confédération générale des entreprises de Guinée, (CGE-GUI) a pris la parole. Le patron des patrons guinéens a indiqué qu’ils sont convaincus que le partenariat public-privé est la clé de voûte pour une transformation effective de l’économie et pour faire le secteur agricole le levier d’une croissance durable.
« Le partenariat public-privé est le mode de partenariat qu’il faut instaurer dans tous les secteurs de notre économie. L’initiative de ces états généraux, nous a offert l’opportunité en tant que secteur privé de contribuer activement à ce cadre de concertation. Nous sommes convaincus que les décisions et les actions fortes annoncées apporteront les changements souhaités par toutes les parties prenantes. »
Et d’ajouter qu’à la CGE-GUI, ils croient fermement au partenariat public-privé qui pourrait conduire au développement d’un secteur privé fort, créateur d’emplois de qualités et de contribuer au recettes fiscales de l’État.
De son côté, Félix Lamah, ministre de l’Agriculture et de l’élevage de souligner qu’ils attendent de ces états généraux qui sont organisés pour la première fois dans le pays et dont-ils ont voulu participatifs et inclusifs. « Pour obtenir quelque chose que nous avons jamais eu. Nous avons tenté quelque que nous avons jamais fait. Il suffit de regarder ces conclusions et les recommandations de ces états généraux pour s’en rendre compte. Car ces recommandations doivent résoudre les problèmes des agriculteurs et éleveurs. »
« L’heure n’est plus a indexé les responsables de vos problèmes, mais regardons plutôt les opportunités qui s’offrent à nous. Tous les acteurs du secteur agro-pastorale sont concernés. »
Poursuivant, Félix Lamah de faire savoir que de nombreux concitoyens ont fait part de leurs problèmes, assortis de propositions de solutions. « Rien ne sera négligé, rien ne sera rejeté. Le ministère de l’Agriculture et de l’élevage a pour mission d’accompagner le monde rural et de lui apporter de soutiens visant à booster des différents chaînes de valeurs des filières végétales et animales. Pour y arriver, la rigueur doit être de mise, les choix des ressources humaines seront minutieux et leurs activités soutenues par la rigueur. »
Avant de préciser: « Je voudrais vous rassurer que l’État prendra les siens à travers le ministère de l’Agriculture et de l’élevage pour mettre en oeuvre toutes les recommandations idoines qui seront exécutés conformément à la mise en place d’un programme d’urgence à court, moyen et long terme », a indiqué le ministre Lamah.
Clôturant lesdits états généraux de l’Agricultutre et de l’élevage, Amadou Oury Bah, Premier ministre de la transition a fait remarquer qu’en tant que Premier ministre, chef du gouvernement: « vous avez proposé de valider des recommandations. Comme l’a dit, un des intervenants, il ne faudrait pas que ces recommandations restent dans les tiroirs. C’est la raison pour laquelle, je recommande au ministre de l’Agriculture et de l’élevage de mettre en place un cadre de concertations pour la mise oeuvre des recommandations issues de ces états généraux. »
Vivement que le gouvernement s’attele dès maintenant pour la mise oeuvre des recommandations de ces états généraux, afin le secteur agricole soit le levier denu développement.
Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com