Notre reporter l’a pratiqué courant mois de janvier 2025. À cet endroit qui sépare les deux pays: Guinée-Sierra-leone, un véritable trafic à ciel ouvert. Du côté de la République de Guinée, à Mambia, des passagers sont transportés sur des engins à deux roues sur une distance d’à peu près de trois kilomètres, pour contourner la voie officielle et donc éviter le contrôle à la frontière par la police de l’air et des frontières, et la douane. Bien qu’il ait pris ce sentier, le motard-taxi a donné 10 000 francs guinéens aux militaires en uniforme de l’armée guinéenne. Même scénario, après avoir franchi le cordon à un mètres avec les militaires de la République de Sierra Leone, cette fois-ci en francs de ce pays. Les deux corps d’armées différentes sont assis face à face, presqu’en famille, on va dire. Et sans gène, le trafic se passe. Après tout, le trajet a continué, jusqu’à la gare routière de Kambia, territoire Sierra Leonais. 
Il convient de rappeler, qu’avant le départ, le passager négocie le transport avec le motard entre 30 à 50 000 francs guinéens, et ce dernier réclame également 10 000 francs guinéens, comme taxe de passage au niveau du cordon frontalier tenu par des agents des deux pays.
Sierra Leone-Guinée
Sur le chemin du retour, avant d’arriver à Kambia, fois-ci la traversée pour éviter la police de l’air et des frontières, également la douane. Le conducteur de véhicule a tenu à informer à ses passagers que le droit de passation à la frontière est payable, 200 000 francs Leonais, l’équivalent de 50 000 francs guinéens pour chaque passager. Ce qui, va à l’encontre des principes de la libre circulation, prôner par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Un stratagème pour des conducteurs de transport en commun d’escroquer les passagers, qui, a-t-on, a finalement contourné, afin d’éviter le contrôle non seulement des agents douaniers, mais aussi ceux de la police. Le gros hic, est que la population n’est pas informée les principes de la libre circulation zone CEDEAO.
À la grande surprise de notre reporter, le conducteur va non seulement dévier la voie officielle, mais également, cédé la direction du véhicule à une autre individu. Toute chose qui a attiré l’attention de notre homme de médias. Qu’en est-il chauffeur? A-t-il été interrogé. « On va se retrouver tout de suite de l’autre côté », a répondu le chauffeur. Ce dernier prendra la moto, nous l’avions finalement retrouvé sur le territoire guinéen, à Mambia.
Mais avant, sur la route parallèle (image) qui sépare encore une fois, les deux localités des deux pays. Mambia (Guinée) et Kambia (Sierra-leone). À la différence, du conducteur de moto-taxi, celui du véhicule a payé, 200 000 francs leonais, l’équivalent de 50 000 francs guinéens, côté Sierra Leone aux militaires stationnés de ce côté. Puis, à 50 mètres, il a aussi donné de billets de banque, toujours en francs leonais aux agents de corps différents de l’armée guinéenne: police, douane, militaire porteur de béret rouge. « Combien, a-t-il  donné? », a demandé un agent en uniforme douanière a ses collègues: oui, a-t-il été répondu.
En fin de compte, cette situation de racket doit interpeller les autorités du pays des deux pays, afin que ce genre de pratique illicite cessé. Pour le bien des citoyens des deux nations respectives. Mais également mettre fin au manque à gagner que ce trafic engendre pour le trésor public des deux États.
A-Tchol pour Billetdujour.com