La salle de conférence de la maison de la presse a servi de cadre, ce jeudi, pour les membres de l’ONG du Club des métis de rendre publique une déclaration, afin d’interpeller les 12 candidats à éviter les discours à tendance ethnique. « Déclaration relative aux discours violents au relent ethnique en cette période de campagne », a été le principal thème.

Le président du Club des métis, Mamadou Oury Diallo, a, à cet effet, indiqué que le but de ladite rencontre est de dresser le constat malheureux et dangereux fait pendant cette période de campagne présidentielle. « Nous constatons des cas de violences, des discours ethniques, haineux et communautaristes. Nous ne pouvons pas rester indifférents sur cette situation, sans pour autant interpeller les gens sur leur responsabilité », a fait remarquer le président du Club des métis. Et d’ajouter qu’avant que ces discours haineux ne prennent le dessus sur la raison et la contradiction des programmes. « Nous avons interpellé le Président de la République de pouvoir faire la différence entre ses fonctions de chef de l’Etat, le garant de la paix et son statut de candidat. Nous avons interpellé les candidats d’éviter de tenir des propos qui divisent les communautés et qui montent les uns contre les autres. Aux acteurs religieux, la société civile de continuer à jouer leur rôle de sensibilisateur et de dénonciateur des dérives politiques d’où qu’ils viennent. Aux citoyens de ne pas succomber, aux discours de haine et ethnique à cause d’une élection qui va passer dans quelques jours et qu’ils viennent à leurs relations traditionnelles », a-t-il invité.

Concernant les commis de l’Etat, il a souligné que ces derniers doivent être à équidistance vis -à-vis des candidats. « Aux médias de bannir de leurs lignes, colonnes de tous ces individus qui viennent s’assoir sur nos plateaux et tenir de propos haineux ou ethnique. Donc, il faut que les médias mettent croix sur ces propos en prenant leur sens de responsabilité ».

Jean Claude Kawass pour Billetdujour.com