Manifestement, l’engouement qu’avait suscité la refondation au sein du système du santé du pays est retombé comme des châteaux de cartes. C’est du moins ce qu’a constaté dans l’intervention du président du Réseau des cliniques privées de Guinée, le Dr Emmanuel Goumou. C’était lors d’une conférence de presse, organisée le mois dernier, la maison de la presse par la Coalition Nationale des professionnels de santé. Dont le thème était: « Partarge du rapport d’étude de la perception des professionnels de santé sur la gouvernance actuelle de notre système de santé. »
Pour ce qui nous concerne, souligne le Dr Goumou, le secteur d’établissements privés, appelé clinique: « Nous avons à plusieurs reprises écrit à monsieur le ministre et il nous a reçu à deux reprises. Nous avons discuté sur les maux qui assaillent le secteur privé de soin de santé, sauf que les problèmes dont nous avons fait cas, pendant ces rencontres jusqu’aujourd’hui ça ne fonctionnement comme nous l’avons souhaité », a déclaré le président du Réseau des cliniques privées de Guinée.
Puis d’indiquer qu’en 2022, que le contrôle des établissements privés de soin de santé avait permis de fermer tous les cliniques privées qui n’avaient pas d’agréments. « Cela a amené au ministère de la santé de s’approprier la délivrance des agréments, non seulement de tous les cliniques privées à caractère confessionnel, associatif mais aussi les cliniques privées à caractère lucratif. Ce qui est normal. Quand tu fonctionnes dans ce système, il faut avoir un agrément.
Mais l’agrément de l’Organisation non gouvernementale ( Ong) servant sur le terrain des établissements privés. Nous avons dit, ce n’est pas normal; être une Ong et un établissement de santé font deux. Nous voulons que les Ong restent dans la promotion de la santé, mais en ce qui est la prestation, cela revient au ministère de la santé. Et pour ce faire, c’est le ministère qui est habileté à dire qui peut faire quoi dans ce domaine. Sauf que depuis décembre 2022, je ne me rappelle pas si un agrément a été attribué à un établissement de santé de façon officielle. Nous savons qu’il peut y avoir des affinités entre Paul et Pierre. Mais de façon officielle en tant que président du Réseau des cliniques privées, je ne suis au courant de rien. »
Pourtant, a-t-il, renchéri des structures de santé ont fait le devoir de déposer dûment les documents: « ce n’est qu’en janvier dernier (2025, ndlr), que le ministère a fait l’effort de convier les demandeurs d’agréments pour leur dire, ton document n’est pas au complet ou bien il est au complet. Comme pour dire que la communication ne se passe pas comme ça se doit. Également, il n’y a pas ce respect mutuel d’écoute. Nous sommes des professionnels de santé, nous estimons que si on nous écoute, cela peut être bien pour le système de santé du pays », a fait savoir le Dr Emmanuel Goumou, président du Réseau des cliniques privées de Guinée.
A-Tchol pour Billetdujour.com