Officialisée en 1977 par les Nations-Unies, la journée du 8 mars est désormais consacrée comme Journée internationale pour célébrer les droits des femmes. La thématique de cette année est la suivante : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».
En prélude à la célébration de ce 8 Mars 2023, la Secrétaire générale de la délégation Syndicale de la Banque Populaire Maroco-Guinéenne et trésorière de l’USTG, Marie Ivonne Koumbassa a invité les femmes de notre pays à beaucoup plus de détermination pour apporter leur soutien au développement de notre pays.
Pour elle, du 1er janvier au 31 décembre, c’est la fête des femmes. « Je refuse qu’on dise que c’est seulement le 8 Mars qu’on doit fêter les femmes dans la mesure où c’est la gente féminine qui est porteuse d’un Chef de l’État et autres personnalités… Mais, aujourd’hui, nous femmes on a baissé les bras, on ne se donnent pas nous-mêmes de la valeur et les gens ne vont jamais nous la donner. La valeur d’une femme n’est pas seulement sa beauté ni son habillement, mais plutôt sa tête. Nous devons accepter de faire travailler nos têtes, refusons qu’on nous manipule pour danser et applaudir pour les autres en nous classant dans les oubliettes. Les femmes doivent se prendre en charge, car, il n’ y a pas une femme bête ni idiote. Puis que même si c’est une folle qui tombe en sainte, elle cherche à protéger son enfant. On doit plutôt saisir cette occasion pour venir auprès de nos sœurs qui sont là sans métier, leur faire comprendre qu’il n’y a pas de sous métier surtout que nous avons notre terre qui est très riche. Nous pouvons tendre la main aux autorités compétentes de nous donner des matériels nécessaires pour faire travailler la terre en vue de permettre d’être autonomes », a signifié la syndicaliste.
Chaque fois tu tends la main pour qu’on te donne, pourquoi tu ne demandes pas qu’on t’apprenne à chercher de l’argent ? « Mais, je suis indignée aujourd’hui des femmes guinéennes qui se rangent derrière les hommes contrairement aux femmes battantes qu’on a connues auparavant. Une femme qui vend au marché à la capacité d’être une ministre et pourquoi pas une présidente de République. Il suffit seulement de s’y mettre que d’aller de dire à chaque fois, nous les femmes, nous souffrons. Nous devons jouer notre rôle pour contribuer au développement de notre pays. Ce sont nos enfants qui sont bastonnés et tués dans la rue. L’éducation dans les foyers, c’est la femme, mais de nos jours, nous avons baissé les bras pour que l’autorité vienne en aide. Non ! Ce que je peux dire aux femmes, c’est de se lever en portant le flambeau de la Guinée le brandir partout dans le monde entier pour dire que nous sommes femmes guinéennes et des braves. Si on veut, on peut. Alors, levons-nous pour nous mettre sur le droit chemin pour aider notre pays en se mettant dans la commission de réconciliation nationale qui a été mise en place pour réconcilier les Guinéens en toute sincérité. Attachons nos pagnes pour donner des coups de mains à nos époux », a expliqué Marie Ivonne Koumbassa, la Secrétaire générale de la délégation Syndicale de la Banque Populaire Maroco-Guinéenne.
Mouctar Kalan Diallo pour Billetdujour.com