Le Fonds d’Appui aux Activités Économiques des Femmes et Filles (FAAEFF), sous la direction de Madame Khadiatou Virginie TOURE, joue un rôle déterminant dans la relance économique de Kaloum, à la suite de l’incendie tragique du principal dépôt d’hydrocarbures. Doté d’un fonds d’urgence de 5 millions de dollars, confié par le ministère des Finances et la Banque centrale, le FAAEFF a pour mission de soutenir les ménages sinistrés en finançant des microprojets générateurs de revenus.
À travers des séances de sensibilisation organisées dans les quartiers de Coronthie, Tombo et Almamya 2, le FAAEFF informe les bénéficiaires potentiels des modalités d’accès à ces fonds et les encourage à soumettre des projets ayant un impact positif et durable. Né de la volonté du président Mamadi Doumbouya, cet établissement, placé sous la tutelle du ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables , le FAAEFF a pour mission de mobiliser les ressources financières auprès de l’État, des partenaires bilatéraux et multilatéraux, des institutions bancaires et des entreprises, de faciliter l’accès aux crédits et aux financements, de renforcer les capacités des femmes entrepreneures, et de faciliter l’accès aux marchés.
Ce mercredi 12 mars 2025 , la mission du FAAEFF, conduite par sa Directrice Générale Madame Khadiatou Virginie TOURE, s’est rendue à Almamya 2.
« Suite à l’incendie du principal dépôt d’hydrocarbures de Kaloum, la Guinée a souffert dans sa chair, enregistrant plus de 24 morts et près de 600 blessés. Le gouvernement, à travers le Général d’Armée Mamadi Doumbouya, n’a pas pu rester insensible à cette triste réalité. Les ministres des Finances et du Budget ont alors sollicité une aide auprès du FMI, qui a accordé une facilité d’urgence pour la Guinée. Le FAAEFF a été choisi pour gérer ce fonds de 5 millions de dollars, destiné aux ménages sinistrés de Kaloum. Nous sommes venus annoncer cette bonne nouvelle aux habitants, afin qu’ils se préparent à présenter leurs projets. Cette initiative vise à relancer l’économie de Kaloum », a expliqué la Directrice Générale.
Madame TOURE a précisé que cette première phase de sensibilisation permettra d’informer les différents quartiers impactés. « Les 5 millions de dollars seront bientôt mis à disposition par le ministère des Finances et du Budget. Une banque locale sera recrutée pour gérer ces fonds en collaboration avec les ménages concernés. Pour bénéficier de ce soutien financier, il est nécessaire de figurer sur la liste officielle des sinistrés, de fournir un certificat de résidence, une pièce d’identité valide, deux photos d’identité, et d’accepter de suivre une formation en éducation financière. Enfin, il faut être résilient et proposer des projets ayant un impact positif et durable. L’objectif est de sortir les habitants de Kaloum de la précarité et de la pauvreté. J’espère que ce plaidoyer sera entendu au plus haut niveau afin d’améliorer durablement la vie des Kaloumkas », a-t-elle ajouté.
En remerciant le président de la République pour son soutien aux femmes dans leur émancipation et leur développement économique, le président du Conseil de quartier d’Almamya 2, Mohamed Lamine Camara, a affirmé que cette dynamique contribuera à la réduction de la pauvreté. « Il est vrai que nous avons perdu des vies et compté des blessés, mais le plus important est de redonner espoir aux sinistrés. J’ai pleine confiance que les fonds, une fois remis aux femmes, seront bien gérés. Je tiens à remercier Madame Virginie qui ne ménage aucun effort pour répondre à cette longue attente », a-t-il déclaré.
À l’image des autres participants, Yarie Soumah a également salué cette initiative des autorités : « Cette volonté de préparer les femmes est un véritable levier pour le développement. Vous pouvez lire dans nos yeux la joie et l’espoir de nous relever et d’avancer. Nous sommes rassurés que nos rêves deviendront réalité et que la joie de vivre revient peu à peu malgré cet événement tragique », a-t-elle affirmé.
Cette initiative souligne, encore une fois, l’importance cruciale de soutenir les femmes, qui sont les piliers du développement économique et social. Leur autonomisation n’est pas seulement une promesse pour leur épanouissement personnel, mais un levier essentiel pour bâtir une société plus résiliente, plus prospère et plus équitable pour tous.
Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com