Les porte paroles de la présidence de la République et du gouvernement sont revenus lors de la grande édition du journal des médias d’Etat sur la récupération des domaines publics.

A cet effet, le Ministre Secrétaire général à la présidence de la République, le colonel Amara Camara d’indiquer que le document qui encadre le foncier a été promulgué en 1992 et donc, précise-t-il l’action de récupération des domaines de l’Etat tire sa légitimité en son article 101 qui dit que l’ensemble des domaines publics de l’Etat sont inaliénables et imprescriptibles.

De son côté, son collègue du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de l’aménagement du territoire de laisser entendre que ceux qui revendiquent d’être propriétaires est-ce qu’ils obéissent à toutes les procédures: « nous ne préjugeons pas, nous savons que tel ou tel bien qui a fait l’objet de récupération, c’est parce qu’à un moment, un autre, il était inscript dans le patrimoine public. Lorsque cette phase d’identification va être finie, il y aura la phase d’examen, pour savoir dans quelle condition ce bien est parti du patrimoine public », a expliqué Ousmane Gaoual Diallo.
L’ancien porte parole de l’UFDG, Union des forces démocratiques de Guinée de préciser que ladite opération n’est nullement basée sur un esprit revanchard ou de règlement de compte.
Dans la même veine, interrogé par notre consoeur de la RTG sur le cas des opposants: Cellou Dalein et de Sydia Touré, « Oui ce sont ces deux personnes médiatiquement exposés, mais au-delà de ces personnes, il y a de nombreuses familles qui sont concernées. Cette deuxième phase concerne plus de 80 personnes et des institutions internationales, il ne faut pas personnaliser, parce que dès qu’on rentre dans la personnalisation, on s’éloigne du cadre de récupération des biens publics », a-t-il conclu.
Wasmann pour Billetdujour.com