Ce jeudi 27 juin 2024, les membres du Parti Changement Progrès Unité pour la Guinée, (CPUG) ont animé une conférence de presse à la maison commune des acteurs de médias  située au quartier Minière dans la commune de Dixinn. « Voies et solutions pour un retour à l’ordre constitutionnel », a été le thème qui a été débattu. 

Ladite conférence ont-ils fait remarquer était d’attirer l’attention aux autorités de la transition sur le respect des engagements pris devant le peuple de Guinée et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, (CEDEAO). « Nous avons organisé cette conférence afin d’attirer l’attention des autorités pour dire qu’elles ont pris des engagements devant le peuple de Guinée et qu’elles doivent les respecter, parce que la date butoir s’approche », a déclaré le vice-président de l’Union des forces pour le retour à l’ordre constitutionnel, Sékouba Bayo.
À la question de savoir pourquoi ont-ils misé pour le retour à l’ordre constitutionnel pour 31 mars 2025: « Dans toutes choses, il y a des circonstances atténuantes. Nous ne pouvons pas pour le moment tenir des propos va-t-en guerre. Mais qu’à cela ne tienne, nous attirons l’attention sur l’engagement qu’eux-mêmes ont pris. Le président de du CPUG l’a dit jusqu’au 31 mars 2025. On est pas comme les autres qui veulent que ça soit le 31 décembre 2024. Nous on a repoussé jusqu’au 31 mars 2025. On a estimé d’ici à cette date tout pourrait rentrer dans l’ordre », a-t-il expliqué.
Et si tout ne rentre pas en ordre qu’allez-vous faire? A-t-il été interrogé encore une fois: « on espère que tout rentrera en ordre », a répondu Sékouba Bayo.
Le président du CPUG, Ibrahima Sacko de faire remarquer pourquoi hier a-t-il fait un chèque en blanc au chef de la junte, Mamadi Doumbouya, alors qu’aujourd’hui, il désapprouve certaines manières de faire:  « … avec le peuple de Guinée la seule chose qui m’importe, c’est la vérité. Et quand il n’y a plus de vérité, je ne suis plus. Donc moi, je ne choisi pas le CNRD ou le général Mamadi Doumbouya, moi mon choix c’est la Guinée. Si vous montrez des bonnes intentions pour le pays, je vous suis, mais si vous montrez de mauvaises intentions, s’il faut les combattre pour que vous revenez à la raison, je le ferais.  C’est ce que je suis en train de faire. Moi mon ami, ma femme, mes enfants, mes parents, c’est la Guinée. Le reste, ce sont des amitiés éphémères… », a conclu le leader CPUG, Ibrahima Sacko.
Vivement que les maîtres des lieux et les acteurs sociopolitiques fument le même  calumet afin de sortir de cette transition.
Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com