Le chroniqueur de l’émission Mirador de Fim fm, Ibrahima Soumah, alias Abraham Lyncol n’a pas digéré la condamnation du secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, Sékou Jamal Pendessa à six mois de prison, dont trois mois de surcis par le tribunal de première instance de Dixinn. 
Ce verdict rendu par le président du tribunal, Mory Bayo a créé un émoi chez les acteurs de presse massivement mobilisés.
Notre confrère Abraham Lyncol en plus sa révolte contre cette condamnation. Il n’a pas également fait cadeau aux patrons de presse. Mais Lyncol a lancé une invite à ses confrères afin de pouvoir non seulement libérer le général Pendessa mais aussi protéger les emplois. « Il faut appeler à une nouvelle manifestation c’est simple », a d’office lancé Ibrahima Soumah en congé technique depuis trois mois.
« Il (Pendessa) a demandé à libérer les médias dans notre pays, il a demandé à protéger l’emploi. Quel mal a-t-il fait? … il a été pris dans la rue. Pendant ce temps des Guinéens ont tué d’autres Guinéens, ils ne sont pas en prison. Pendessa n’est pas un criminel, c’est un héro. C’est le moment de se mobiliser afin qu’il soit libre. »
Puis de s’en prendre viscéralement les patrons de presse en ces termes: « quant à nos patrons, c’est une déception. Ils sont prêts à aller rencontrer des ministres qui les appels, mais ils ne peuvent pas venir défendre un employé. Je crois qu’il est l’heure, la presse doit se mobiliser. La peur doit changer de camp », a-t-il d’emblée laissé entendre.
Pour lui, la liberté d’expression est un acquis. « Mais c’est une déception de voir ce beau monde sans un patron de presse. Promptent à répondre aux appels des ministres mais pas pour défendre un employé. Il n’y a aucun patron de presse ici, il n’y a que des employés, c’est triste », a-t-il regretté dans la cour du TPI de Dixinn.
« Moi je venu apporter mon soutien, je suis journaliste. C’est mon confrère, il défend nous les employés, il y a plus de trois mois, on ne travaille pas. Il a appelé à manifester pour soutenir les journalistes, pour sauver les emplois. Des pères de familles que nous sommes, on ne peut même pas payé le loyer. Un tel monsieur, c’est un héro, on devait le soutenir. Mais chacun est dans son confort. On demande aux syndicalistes de se lever, les journalistes ne baisons pas les bras. Il est temps qu’on se bat. Ils n’ont cas, nous foutre tous en prison. C’est simple, on ne travaille pas, on est mort. Cabri mort n’a pas peur de couteau, on est déjà mort. Puisqu’on a plus de revenus, pas d’espoir. Et celui qui n’a pas d’espoir, n’a pas de vie », a conclu Ibrahima Soumah avec véhémence.
Tchotcho Katom pour Billetdujour.com