Après une semaine seulement de la signature du protocole d’accord entre la Société coopérative ouvrière de développement agroalimentaire et artisanale (SCODAA GIE) et TIAST Guinée pour la transformation industrielle du manioc, les acteurs du projet ont effectué dimanche 1er Janvier 2023, la deuxième visite sur le terrain. L’objectif : expliquer aux futurs producteurs la portée et le mécanisme de cette nouvelle initiative en plus faire les visites sur les terrains. La Sous-préfecture de Maférinya , préfecture de Forécariah, région de Kindia précède celle de Fria. Les communes de Conakry et régions administratives du pays seront les prochaines étapes.
Rappelant les motifs de sa présence, le chargé des Relations extérieures au sein de la SCODAA GIE , Jean Onovogui, a indiqué qu’il est venu échanger avec ses partenaires au niveau local pour voir et toucher les réalités du terrain. « La SCODDA GIE qui a eu le partenariat avec TIAST Guinée doit coopérer avec tous les agriculteurs brefs tous ceux qui veulent investir dans le domaine. C’est pourquoi, après la signature du 22 décembre, nous avons jugé nécessaire d’effectuer des visites sur le terrain. Pour cette première étape, nous avons identifié les grands agriculteurs qui ont fait plus de 20 ans dans l’agriculture. Elhadj Doumboubouya se retrouve dans cette catégorie. C’est vrai que les agricultures ont été beaucoup accompagnés par l’Etat mais voulons utiliser de nouvelles stratégies plus rentables. TIAST est venu dans ce cadre pour relever les défis. Il est une entreprise de fabrication de machines de transformation, d’agricole, … Ce partenaire est aujourd’hui prêt pour investir, construire des usines dans les quatre régions naturelles du pays afin d’aider les populations. Mais s’il n’y a pas des matières premières, il sera impossible. C’est pourquoi la société mise d’abord sur l’accompagnement des agriculteurs, les producteurs, nos pauvres mamans, les jeunes qui veulent investir dans le secteur. L’accompagnement ce sont des tracteurs si l’intéressé n’a pas les moyens pour dégager les encombrants, sécuriser les productions à travers des clôtures contre les animaux, trouver des forages, …
La première année, ils seront accompagnés, la deuxième dépendra d’eux, … Et, avec nos experts, chaque hectare pourra donner 250 tonnes et par hectare, nous prenons 5 millions par tonne. Chaque hectare peut donner 125 millions. Ça veut dire que les dépenses ou prêts n’impacteront jamais leurs revenus. Les producteurs gagneront beaucoup plus. Nous achèterons les produits sur place et transformés dans les 72 heures qui suivent », a-t-il fait savoir.
Elhadj Ibrahima Doumbouya, Ingénieur génie mécanique qui a une trentaine d’expériences dans l’agriculture, a confié disposer 69 hectares à Fandié dans Maférinya qu’il met à la disposition de la SCODDA GIE. « En dépit des activités déjà effectuées sur ce domaine que vous venez de visiter, je suis en quête d’un partenaire qui peut m’aider à valoriser plus l’espace. C’est pourquoi, la venue de la SCODAA GIE est une joie, de réconfort et grand espoir non seulement pour accompagner mes compatriotes dans leur projet et chercher à collaborer pour développer la culture du manioc au profit de tout le monde », a soutenu Elhadj Doumbouya.
Plus loin, il a ajouté qu’il espère à un partenariat gagnant-gagnant, mettre à disposition tout ce que j’ai comme espace, m’amené à trouver une formule de mis en valeur de cette terre. Notamment : des expertises techniques, des financements brefs tout ce qu’il faut comme accompagnement pour aboutir à un résultat bénéfique à toutes les parties. « Pour ce départ, nous allons choisir toutes les parties qui sont nues ou dont les plantes ont échoué. Pour les activités de ce projet, nous avons besoin de dégager, de nettoyer par des bulldozers, des engins mécanisés, … après faire des systèmes techniques agricoles, pomper des herbicides pour éviter que les herbes ne génèrent rapidement. En plus avoir des experts agricoles pour nous montrer ce qu’il faut pour valoriser le système, planifier pour avoir le résultat escompté. A notre niveau, nous sommes prêts à leur accompagner. Ce n’est pas une aide mais un accompagnement. C’est un partenariat », a-t-il signifié. Puis de renchérir : « L’usine doit être bien faite et à moins coût. Avec son coup de passage au niveau du cordon douanier, il faut que quelqu’un soit là pour minimiser les charges, (…) Au niveau de la production nationale, l’investisseur a besoin d’exporter ces produits parce que tout ne sera pas consommé ici. Nous avons l’expertise de faire l’export de ça au niveau du port de Conakry, (…) Nous sommes aussi disposés à leur accompagner… C’est pour dire que je peux accompagner le projet en logistique en amont pour l’usine et logistique en aval pour l’exploitation du produit fini », a-t-il promis
Sur la même lancée, Mohamed Saliou Camara, agriculteur dans le district Laabo, toujours dans la sous-préfecture de Maférinya, est propriétaire d’un espace qui fait plus de 50 hectares.« Nous sommes très enchantés de recevoir l’équipe de la SCODAA GIE. Nous estimons ici, que ce projet pourra nous aider à relever plusieurs défis. Notamment l’emploi, l’autosuffisance alimentaire voire du développement. Nous adhérons à l’initiative qui nous permettra de poursuivre ce que nous faisons régulièrement. C’était l’agriculture et de vivre de leur propre sueur sans l’aide de l’extérieur. Nous vous rassurons que nous avons à notre disposition des hommes, des terres propices à la production du manioc. Pour aller bien et vite, nous sollicitons de la SCODAA GIE des financements, équipements, techniques agricoles, motopompes, », a-t-il formulé.
A rappeler que des équipes conduites par la Présidente du Conseil d’Administration, Mme Traoré Hadja Naye N’Diaye Diao et la présidente, Hadja Fatoumata Doumbouya toute de la SCODAA GIE ont effectué les mêmes visites de terrains dans certaines localités toujours de Maférinya.
Mouctar Kalan Diallo pour Billetdujour.com
