Vraisemblablement, les commissaires de la Haut autorités de la communication, (HAC) savaient pertinemment qu’en dilligentant cette décision, ils ouvraient ainsi une boîte de Pandore.
Visiblement, comme on dit souvent: « Après avoir tirer le vin, il faut le boire. » C’est ce que le premier responsable de la HAC a tenté de démontrer chez nos confrères d’Hadafo médias, ce vendredi 8 décembre, lorsque ces derniers l’ont interrogé à propos du retrait de Djoma médias sur le bouquet Canal+.
« …Lorsque nous avons été saisis par les structures compétentes attirant notre attention sur les dangers qui pouvaient être portés sur la sécurité nationale, nous avons pris en plénière extraordinaire une mesure conservatoire pour adresser cette correspondance à l’adresse de Canal plus pour lui dire de retirer jusqu’à nouvel ordre Djoma de son bouquet », a confié le président de la HAC, Boubacar Yacine Diallo.
Une manière de faire qui ne passe pas chez le directeur général de Djoma médias, Kalil Oularé, selon lui, il ne revient pas à la HAC ou le ministère de la Communication et de l’information de retirer l’agrément d’un média. « C’est seulement la Cour suprême qui peut pendre une décision d’arrêter l’émission d’un média. Et pour que nous puissions aller devant cette Cour suprême, il faudrait que la procédure soit respectée par l’instance qui est censée réguler les médias. Mais jusqu’à date, nous nous n’avons jamais été convoqué, à plus forte raison entendu pour quelle que défaillance que ce soit. Ce qui nous étonne, c’est de comprendre que c’est la HAC qui a exécuté cette décision. On n’a jamais pensé que c’était elle », a regretté le DG de Djoma médias, Kalil Oularé.
Un combat engagé, il est loin d’être fini. Nous attendons de voir comment, les maîtres des lieux pourront pouvoir cacher le soleil levant au paysage médiatique guinéen.
Kugbana pour Billetdujour.com