Notre reporter l’a constaté dans la soirée de ce lundi 24 octobre 2022. Si cet état de fait a étonné certains dont la visite n’est pas fréquente au sein de ce Centre hospitalo-universitaire d’Ignace Deen, situé au coeur de la capitale guinéenne, tel n’est pas le cas, visiblement chez les hommes en blouse blanche, notamment au niveau du service radiologie et d’imagerie médicale.
« Vous allez patienter, le courant est parti, les résultats d’imagerie ne s’obtiennent que lorsque le courant sera disponible », nous a informé un médecin d’une cinquantaine d’années.
Une infirmière en blouse verte, ayant constaté manifestement assez de demandes, a fini par opter: « Vous avez deux choix: soit vous partez, pour revenir demain ou bien attendre le courant. »
Même s’ils ne savent à quand le sésame (courant) va revenir.
Tenez-vous bien dans un CHU du centre ville, notre reporter a constaté la coupure de l’électricité pendant plus d’une demi heure. Ce n’est qu’à 15h 47 qu’il est revenu. Et du coup, le service de la prise en charge de la radiologie a repris.
Chose que certains ont déploré amèrement en ce XXIème. Pour ceux qui connaissent bien le CHU Ignace Deen, le service d’imagerie médicale fait face, à celui de la réanimation. Un service où de va-et-vients des brancardiers étaient incessants.
Pour conclure, il ne faudrait pas gêner de dire que la population guinéenne est vraiment différente de celle de la République du Gabon. Dans ce pays, pour ceux qui sont informés de l’actualité internationale de ces derniers temps de cette partie de l’Afrique, une coupure du courant de 10 minutes aurait coûtée la vie à certains patients. De bouche à oreille, la population a dénoncé cet état de fait, ce qui a amené les autorités de réagir. Du coup, le parquet général de Libreville a ouvert une enquête, aujourd’hui l’affaire est en train d’être jugé.
Isôsôss pour Billetdujour.com