A la différence de certains cieux, où les obstacles qui se dressent le long du parcours des uns et des autres sont levés. En Guinée, il n’est pas étonnant qu’une entité où des citoyens esquivent mille fois une problématique, dont la résolution pourtant ne demande pas d’être clerc.
La salle de conférence de la Brousse de travail de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée, CNTG en est un exemple patent.
Ladite salle n’a de valeur que lorsque les intérêts des travailleurs sont menacés soient provoqués par des mesures initiées par le gouvernement ou bien par des pratiques qui vont à l’encontre des syndiqués. À l’image de la rencontre qui a réuni des transporteurs protestants ainsi les travers sociaux dont ils sont confrontés sur les routes du pays, c’était en début de semaine.
Cette salle, depuis belle lurette est exploitée dans le cadre des rencontres par les syndiqués de la CNTG, afin de pouvoir défendre leur cause.
Le seul gros hic, qui frappe le visiteur une fois à l’intérieur de ladite salle, c’est d’abord le décor vraiment moyenâgeux que se présente à lui. En plus, de cet état dégradant, elle n’est pas aérée.
Selon notre reporter, depuis qu’il a été autorisé par sa rédaction de pouvoir commencer à être sur le terrain pour le reportage, ladite salle de conférence de la Brousse de travail située au kilomètre 0, dans le quartier Boulbinet/Kaloum a toujours servi de cadre avec le même décor. Au grand dam des syndiqués qui viennent souvent répondre à l’appel de leurs responsables syndicaux. Si elle est lorsqu’elle bondée de monde, elle évacue une chaleur étouffante. Ceux qui ne supportent pas souvent sont obligés soient de céder la salle ou en permanence se ventiler.
Il convient de rappeler que c’est une belle et grande salle, bien conçue, bien malheureusement, elle est abandonnée. Les différents bureaux syndicaux qui se sont succédés à la tête de la CNTG, aucun n’a daigné changer la donne. Pourtant, si l’on se fit au déclaration des uns et des autres, la Confédération nationale des travailleurs de Guinée bénéficie de l’appui de l’Etat guinéen.
Un dernier constat, il convient de préciser qu’à l’angle juste au fond, une partie du toit est éventré. Les sièges dateraient certainement à l’époque du premier régime.
Vivement donc que les responsables syndicaux de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée réfléchissent à changer ce décor moyenâgeux en un décor du XXIème siècle.
A-Mantcho Gnôpon pour Billetdujour.com