Les dignitaires du pouvoir déchu continuent de défiler par-devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Ce week-end, les dossiers de deux pontes du régime étaient à l’ordre du jour. Si l’un a l’espoir de quitter entre les quatre murs de la maison centrale de Coronthin. L’autre, par contre enregistre des grincements de dents. 

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara était par-devant le juge de la Chambre d’appel de la CRIEF ce jeudi 22 mai. À cet effet, bien que le cadre du RPG-AEC ait été condamné à trois ans et six mois d’emprisonnement, assortis d’une amende de cinq millions de francs guinéens pour “détournement de deniers publics, faits assimilés à la corruption”.

Le juge Daye Mara a déclaré recevable les appels formulés et partiellement infirmé par le jugement de première instance.

Toute chose qui laisse entrevoir l’espoir d’une fumée blanche sur le toit de la cabine d’Amadou Damaro Camara depuis la maison centrale de Coronthin.

En revanche, l’ancien ministre de la Défense nationale, secrétaire général à la présidence de la République, Mohamed Diané, c’est toujours la fumée noire que lui et ses proches constatent à la cheminée. Une partie de son patrimoine serait l’objet d’une vente aux enchères par l’Agence de gestion et de recouvrements des avoirs saisis et confisqués (AGRASC). Date retenue pour la vente 29 mai prochain à Conakry.

Ce sont entre autres biens immobiliers:

1. Un immeuble R+8 au quartier Almamya, dans la commune de Kaloum, Conakry.

2. Un immeuble R+10 au quartier Sandervalia, commune de Kaloum.

3. Un autre immeuble R+8, sis à la T6, quartier Yattaya, commune de Ratoma.

4. Une école R+5 à Missira, préfecture de Kankan.

5. Une usine agro-industrielle à Missira, Kankan, comprenant deux hangars, une vaste cour et une grande plantation d’anacarde.

Comme vous le constatez, c’est toute une leçon de vie que l’opinion est en train de vivre, présentement en République de Guinée.

A-Tchol pour Billetdujour.com