Ce samedi 25 novembre 2023, les membres des Forces sociales de Guinée ont animé une conférence de presse à la maison commune des journalistes. « Analyse des risques de la conduite de la transition sur la stabilité du pays et présentation des actions citoyennes des Forces sociales en cours et en perspectives », a été le thème de la rencontre.
L’un des sous-thèmes qui a été évoqué notamment par le coordinateur des Forces sociales de Guinée est celui de la nomination des chefs de quartiers et de districts par les gouverneurs. Une décision que les acteurs de la société civile entendent attaquer à la Cour suprême: « Nous avons mené des démarches au niveau de la RTG, au ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation en passant par le secrétariat général du gouvernement, malheureusement nous avons trouvé ce décret nulle part. Ça voudrait dire qu’après sa présentation à la télévision nationale, le 9 août 2023, portant la nomination des chefs de quartiers et districts par les gouverneurs ledit décret a été retiré », a déclaré le coordinateur des Forces sociales de Guinée, Abdoul Sacko.
Selon lui, ladite décision du président de la transition constitue est une menace pour la quiétude sociale. « Déjà toutes les circonscriptions du pays: sous-préfectures, préfectures, des gouvernorats sont gérées par les hommes en tenue…. que cet autre décret soit pris, en violation des lois du pays, pour nommer des présidents des districts et des quartiers. Comme la loi, nous l’ordonne, nous avons passé par voie d’huissier afin d’obtenir ce décret. Il a fait toutes les démarches possibles et il a fait un procès verbal de constat. Il est passé au ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, on lui a dit, que de la même manière que nous avons entendu ce décret, c’est de cette façon qu’ils l’ont également entendu. Pour le Journal officiel de la République, l’huissier est parti au secrétariat général du gouvernement, là également rien », a expliqué Abdoul Sacko.
Finalement, ce dernier a fait son constat: « nous l’avons joint à la plainte et nous avons déposé à la Cour suprême, nous attendons. Ce décret ne va pas prospérer », a-t-il promis.
Kataco Katom pour Billetdujour.com