Les activistes de la société civile guinéenne, sous la bannière du Front national pour la défense de la Constitution, FNDC: Foniké Menguè et Ibrahima Diallo et le secrétaire général de l’Union forces républicaines, UFR, Saïkou Yaya Barry sont toujours internés à la maison centrale de Conakry. Un lieu, où, l’ancien président de la République, Alpha Condé internait ses opposants.
Aux dires de bon nombre d’observateurs, les pratiques de son régime continuent de plus bel, avec les hommes qui ont pour autant promis que la justice allait être la boussole de tous.
Pour le ministre de la justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright, que c’est la détention prolongée s’explique par la complexité des enquêtes, ou éviter les troubles à l’ordre public… « La loi est très clair: au regard de la complexité de la procédure, le juge peut toujours pour éviter que l’intéressé fasse la pression sur les témoins, garder la personne en détention ou bien le garder en détention pour faire cesser des troubles à l’ordre public », déclare le ministre de la justice et des droits de l’homme.
Toute chose que dénonce, l’un des avocats du collectif du FNDC, Me Salif Béavogui: « C’est la déception et la désolation totale de constater que nos clients qui ont été arrêtés violemment, ce depuis 60 jours, ils continuent de crourpir en prison », regrette l’avocat.
Puis d’indiquer que ledit dossier n’a connu aucune évolution. « 60 jours d’instructions préparatoires, pour des faits qu’on a qualifié de flagrance délit. Je pense que ça suffit largement. Mais ce sont des anciennes pratiques qui continuent toujours dans le milieu judiciaire. C’est que quand on veut maîtriser quelqu’un, on le prend et le met en prison, puis on se force de l’oublier. Pendant que le temps joue contre lui », précise Me Béa.
Récemment, dit-il, on lui fait savoir que ledit dossier serait au parquet général. « C’est un notre voyage. Je pense qu’ils feront un à deux mois, là-bas. Ça fait toujours plaisir de garder les innocents en prison. Pour le moment le colectif des avocats n’a aucune visibilité. »
« Nous exigeons leur procès ou leur libération. C’est un droit pour tout citoyen privé de sa liberté », martèle-t-il.
M’yatch pour Billetdujour.com