Lesdits enfants au nombre de 24, âgés de 6 à 14 ans ont été interceptés par les agents du Commissariat spécial de la police de l’air et des frontières basé à la ligne de démarcation entre la République de la Guinée et celle de la Côte d’Ivoire.

Selon le convoyeur desdits mineurs, ces derniers viennent de la localité de Ourékaba dans la préfecture de Mamou. Mohamed aurait passé des messages dans les mosquées afin de pouvoir convaincre les parents des enfants d’accepter de donner leurs progénitures pour le pays de Félix Houphouët Boigny pour les études coraniques. Malheureusement, la vigilance des agents de la police de l’air et des frontières du barage de Wanino ne l’a pas permis de faire passer les enfants de l’autre côté du pays sans document. Ils ont été ainsi intimé de retourner dans la commune urbaine de Lola.

Pour le Commissaire central de Lola, Elie Sagno, c’est son collège du Commissariat spécial de l’air et des frontières de Wanino qui l’aurait appelé  l’informant: « qu’il y a un mini bus rempli de 24 enfants, âgés de 6 à 14 ans en partance pour la Côte d’Ivoire. Il m’a instruit de les réceptionner et les retourner à N’Zérékoré. Effectivement, après le constat, à Lola, je me suis rendu compte qu’il y a 24 personnes, tous des mineurs et aucun document », a expliqué le Commissaire central de Lola.
Interrogé sur le manque de documents, l’accompagnateur Mohamed a indiqué que le temps au village n’aurait pas permis aux parents des enfants de faire les actes de naissances des enfants. Qu’ils devaient par la suite revenir pour prendre leurs actes de naissances.
Une interception saluée par bon nombre d’observateurs, ces derniers ont fait remarquer qu’en lieu et place des études qu’on fait miroiter aux parents, le plus  souvent,  les enfants sont sujets de pénibles travaux champêtres ou envoyer pour faire la manche pour leurs tuteurs.
Dassassa pour Billetdujour.com