Sûrement, moults observateurs ont trouvé le rendu de notre consoeur de la Radiotélévision guinéenne à l’occasion de la prise de parole du Garde des sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright d’être en déphasage avec les réalités sur le terrain en Guinée.
Pour eux, le ministre Wright était à Genève n’ont pas pour dire les réalités des faits et manifester l’engagement des autorités de la place à observer désormais les bonnes pratiques des droits de l’homme, mais au contraire qu’il était parti faire une promenade de la politique politicienne dans la capitale qui abrite l’institution des droits humains au monde.

Pour le ministre guinéen de la justice et des droits de l’homme depuis l’avènement du 5 septembre 2021 du président du Comité national pour le rassemblement et le développement, CNRD, le colonel Mamadi Doumbouya les traités et conventions notamment dans le cadre des droits de l’homme n’ont été abrogés.

« En effet, le colonel Mamadi Doumbouya président de la transition, chef de l’Etat n’a cessé d’affirmer clairement sa volonté pour l’effectivité des droits de l’homme en Guinée, toute chose qui se sont traduit par la libération des détenus politiques qui ont lutté contre la modification de la Constitution de 2010, pour un troisième mandat en 2020; l’ouverture des sièges des partis politiques qui étaient jusque-là fermés; la levée des barrages sur toute l’étendue du territoire national, afin de permettre la libre circulation des biens et des personnes; le démantèlement des postes avancées dans la zone spéciale de Conakry », a déclaré Alphonse Charles Wright au Conseil des droits de l’homme à Genève.
Aux dires de bon nombre, le chef de département de la justice et des droits de l’homme guinéen a dit la réalité. Sauf, estiment-ils, il devrait encore plus loin, au regard de ce que certains Guinéens vivent présentement.
Selon eux, il ne devrait pas s’arrêter en s’y bon chemin en parlant de l’observation des mesures des droits de l’homme en Guinée.
Koutouby pour Billetdujour.com