Le département de la santé et de l’hygiène publique et le Groupe Eiffaga ont procédé à la signature de la construction de quatre Centres hospitaliers régionaux: Kindia, Labé, Kankan et N’Zérékoré. Ladite signature a eu lieu en présence du ministre de l’économie, des finances et du plan, Moussa Cissé.  
Prenant la parole pour la circonstance, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Mamadou Pèthè Diallo de faire remarquer que ceci: « Pourquoi quatre plutôt que six ou dix. Quatre hôpitaux simplement, parce que le président de la transition dans son souhait de redonner une autre image de l’administration publique a pensé qu’un investissement comme celui-là devrait venir avec un label d’équipe. C’est pour cela qu’il a choisi les capitales des quatre régions naturelles de la Guinée, en décidant que les même types d’hôpital, avec les même capacités, les même infrastructures, les même accompagnement technique devrait être implanté dans ces quatre régions pour que les populations en bénéficient », souligne le ministre Pèthè Diallo.
De son côté, le représentant du Groupe Eiffaga, Edgar Coulomb de laisse entendre: « c’est une étape décisive. C’est aussi le début d’un commencement. Maintenant on va rentrer dans une période concrète, avec le développement des études, la construction de ces quatre hôpitaux qui va être étalé sur un délai global d’une quarantaine de mois, sachant que la construction unitaire de chaque hôpital mettra 21 mois. »
Il ajoute que l’ambition du Groupe Eiffage était d’abord de structurer autour de lui les meilleurs partenaires pour réaliser ledit projet, avec les Groupes Egis et Vamed et de l’assistance publique des hopitaux de Paris Ingenerique: « qui va également apporter sa caution pour l’accompagnement à la prise en main et à la gestion de ces équipements majeurs », précise Eder Coulomb.
Il convient de rappeler que chaque Centre hospitalier régional aura une capacité de 200 lits, avec un plateau médicotechnique de haut niveau; de toutes les spécialités médicales, chirurgicales, pédiatriques et gynéco-obstétrique et une évolution possible vers le statut de centre hospitalo-universitaire.
La construction desdits CHR donnera également une réponse aux enjeux sanitaires régionaux, notamment la prise en charge des pathologies lourdes et les urgences au niveau local;
La réduction de la mortalité infantile et néonatale, développer la prévention;
Prendre en charge les urgences cardio-vasculaires et les maladies métaboliques; le traitement grandes pandémies; l’accessibilité des nouvelles pratiques chirurgicales….
Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com