En Guinée forestière, le consortium Réseau Convergence des jeunes et leaders pour la paix et la démocratie (COJELPAID) et l’Association Trait d’union des jeunes de Guinée (ATUJG), a organisé dans 14 localités, des fora de dialogue entre les structures de jeunes et femmes et les acteurs communautaires. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Action concertée des jeunes et femmes leaders communautaires pour la consolidation de la paix et le renforcement de la cohésion sociale dans 14 localités de la Guinée forestière.
Ces fora se sont déroulés dans les localités cibles du projet dans la période du 17 au 30 août 2022. L’objectif est de contribuer au renforcement de la cohésion sociale et la consolidation de la paix à travers un dialogue inclusif et participatif entre les leaders communautaires et autorités locales. Pour atteindre ainsi cet objectif, il a été d’abord question d’organiser dans la préfecture de N’zérékoré, un atelier de renforcement des capacités des animateurs et points focaux en charge d’assurer la conduite des fora dans les différentes localités cibles. Une occasion pour eux de s’approprier également des approches liées à la technique de conduite d’un dialogue communautaire.
Comme dans les autres localités cibles, le forum la commune urbaine de Beyla a mobilisé plus d’une vingtaine de participants composé de représentants d’organisations de jeunes, de femmes, de leaders religieux et coutumier ainsi que les autorités locales. Les échanges ont porté entre autres sur la consolidation de la paix, la prévention des conflits et le renforcement de la cohésion sociale entre les communautés.
Selon Aly Dioubaté, superviseur délégué du consortium, ces foras se tiennent dans la commune urbaine de Beyla, ainsi que dans deux de ses communes rurales, notamment Moussadou et Boola. « Comme dans les autres localités, à Beyla, les communautés ont bien apprécié cette initiative. Ils ont pu échanger sur plusieurs questions qui affectent leur entente. Pour notre part, nous allons faire un rapport et proposer des recommandations qui seront soumises aux partenaires et aux autorités», fait savoir le superviseur délégué.
Pour sa part, le représentant du conseil des sages, Abdoul Karime Diawara a indiqué que cette rencontre a été une opportunité de mettre à table tous les sujets qui ont objet de conflit entre les communautés. « Désormais, tous les problèmes vont être discutés en présence de tout le monde. Car la paix dans notre localité doit concerner chacun et sans aucune discrimination », a-t-il ajouté en substance.
A rappeler que ce projet est initié par le gouvernement guinéen, et mis en œuvre par un consortium de trois agences du système des Nations unies, à savoir le PNUD, l’OIM et le HCDH à travers le financement du Fond de consolidation de la paix (PBF).
Gaulo Barry pour Billetdujour.com