L’ancien bâtonnier, Me Mohamed Traoré est l’un rare cadre guinéen qui ne fuit pas sur sa responsabilité, surtout sur des sujets qui concernent la nation. Ce dernier, visiblement est remonté contre des commis de l’Etat qui préfèrent à cause de certains privilèges jouer l’omerta au détriment de l’Etat et du bas peuple.
Lisez ce qu’il a fait coucher sur les hommes qui sont censés dire la loi.
« En matière de communication dans les médias notamment, la loi vous donne un pouvoir.
Vous le savez puisque vous connaissez le Code de procédure pénale. Exercez ce pouvoir. N’attendez pas que ce soit toujours le Garde des Sceaux ou le Procureur général qui communique même sur des dossiers pendants devant les juridictions près desquelles vous êtes en fonction.
Les non-juristes ont l’impression aujourd’hui que la communication judiciaire relève de la compétence exclusive du ministre de la Justice ou du Procureur général. Communiquer dans les médias n’est pas une faute disciplinaire de la part d’un procureur de la République. Ce n’est donc pas la peine d’avoir peur d’être suspendu- si tel est le motif de l’hésitation- et de perdre sa fonction.
C’est vrai qu’avec ce qui est arrivé à Monsieur Mohamed Diawara, Président de l’Association des magistrats de Guinée, beaucoup pourraient avoir la peur au ventre. Mais quand même…
De même et sur un autre plan, vous n’avez pas besoin de d’attendre des injonctions de votre supérieur hiérarchique ( le procureur général) pour engager des poursuites. »
Me Mohamed Traoré, ancien Bâtonnier.