Dans ce monde plein de Vie romantique, elles sont nombreuses qui mettent la séduction des hommes au premier rang, bref leur challenge. Oui, elles sont régulièrement à la recherche de tout ce qui pourra les réconforter dans leur position de séduction voire de domination de ce que certaines appellent d’ailleurs Mon chéri, Mon cœur, Mon ange, Ma passion, Mon prince, Ma moitié, Mon Sourire, Mes rêves, Mes espoirs, Mon trésor, Ma drogue, Mon envie, Ma fierté et je ne sais encore !

Pour renforcer ces différents patronymes qui varient d’une fille à une autre, il y a le Baya en malinké. « C’est une parure de séduction extrême et privée. Ce bijou perle est utilisé par la plupart des filles pour orner leurs hanches. Dans certaines familles, le même collier est utilisé pour la protection contre les mauvais esprits. Bon, le baya est privé, seule la personne qui partage l’intimité de la femme est habilité à le découvrir », a expliqué Mariama Bah, la quarantaine révolue. Ces colliers poursuit-elle, favorisent une attention et éveillent les sens de certains partenaires. « Il y a plusieurs variétés des chainons aux pieds, aux reins fabriqués par certaines en argent, en coquillages, en métal plastique et portés à la taille des jeunes filles ou des dames africaines. Notamment de la Guinée, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina, le Niger, … Ils traduisent leur désir de conquête et met en valeur la féminité. C’est un véritable engin de séduction », a soutenu dame Bah. Mais plus loin, elle regretté du fait que ces colliers sont mal utilisés par certaines jeunes filles. «  Le baya ne plus utilisé comme avant. Le baya est sacré pour  celles qui savent sa valeur. Parfois il est attaché par concensus avec les partenaires. C’est pour dire que ce instrument de séduction doit garder le côté sacré », a-t-conseillé.

En ďepit de tout, pour certains hommes, le baya reste un outil pour éveiller leurs sensations.Moussa Camara, la trentaine, est aussi un fan des Baya. « Je me dis que l’histoire de Baya fait partie du corps de la femme, dans la mesure où ils ne sont pas censés être enlevés. Le plus souvent, soutient le jeune Camara, celles qui portent le baya séduisent plus les hommes. Chez moi, les baya créent une grande sensation. « Il est une arme à laquelle très peu d’hommes peuvent s’échapper », a-t-il estimé.

Cette histoire de Baya montre une fois de plus qu’entre l’homme et la femme, il y a toujours quelque chose qui attire ou maintient leur relation.

Bon vent aux séductrices et séduits

Laouratou Kanté pour Billetdujour.com