Il était conseiller du chef de la junte du Conseil national pour le développement et la démocratie, CNDD. Présentement, Jean Paul Dias, c’est de lui qu’il s’agit, est ministre d’Etat auprès du président de la République du Sénégal, Maky Sall. 
C’est donc en qualité de sa fonction qu’il a occupé auprès du capitaine Dadis que nos confrères de Fim fm lui a donné la parole.

« Dadis n’a rien avoir là-dedans, il revenait d’une tournée triomphale dans le Fouta Djallon », a d’emblée tranché le ministre d’État du Sénégal, Jean Paul Dias.

Sur la même lancée, il a fulminé: « Ce qui est à la base de toutes ces accusations contre Dadis, c’est le rapport des Nations Unies. C’est un rapport qui est mensongé, un rapport plein de contrevérités. »
Avant d’inviter les avocats du président du CNDD: « je voudrais profiter de cette occasion pour lancer un appel aux avocats du président Moussa Dadis Camara, qu’ils viennent à Dakar samedi ou dimanche et qu’ils retournent lundi s’il le faut. Je vais leur montrer toutes les défaillances du rapport des Nations Unies », a-t-il précisé.
Est-ce qu’on peut considérer votre intervention à votre contrat avec Dadis? A-t-il été interrogé par les chroniqueurs de Fim fm.
Le sénégalais de répondre par non.
Nos confrères d’insister en ces termes: Est-ce que vous savez que la garde présidentielle ne relève pas du ministère de la défense dans le cas guinéen?
« Dans le cas guinéen, je crois que c’est le directeur de cabinet qui commande la garde présidentielle, mais pas le président de la République lui-même », a répondu le Conseiller du capitaine Dadis.
Le ministre d’État de Macky Sall de faire remarquer: « Sur le point de dire que Dadis a donné l’ordre, ce n’est pas vrai. »
Selon lui, ce sont des clichés des occidentaux qui ont sali l’ex chef de la junte. « On vous dit, ce sont des militaires qui ont violé des femmes et assassinés. Je ne suis pas un nihiliste et je ne dis pas que rien s’est passé. Mais je soutiens que les militaires de l’armée guinéenne ne sont responsables de rien du tout », a-t-il assuré.
Qui a tué alors au stade si ce ne sont pas des militaires? A-t-il été encore une fois demandé.
« Je vous dis que ce qui s’est passé, ce n’est ni Dadis, ni les militaires de l’armée guinéenne. »
A vous d’apprécier chers lecteurs!
Dassassa pour Billetdujour.com