Si l’on s’en tienne de la première comparution en début de semaine/lundi 12 décembre 2022, du capitaine Moussa Dadis Camara devant le tribunal criminel de la première instance de Dixinn qui est en train de juger l’affaire du massacre du stade du 28 septembre. La question sur la naïveté de l’ancien président de la transition à son pesant d’or. L’ex chef de la junte a carrément demandé au juge du TPI de Dixinn, Ibrahima Sory II Tounkara de le libérer, au regard qu’aucune déposition de qui ce soit n’affirme qu’il a donné l’ordre ou lui a cité dans cette affaire criminel.

Ainsi, à l’image de l’accusé Cécé Raphaël Haba, l’homme du 22 décembre 2008 s’est de son côté aussi versé dans une plaidoirie, afin qu’il recouvre sa liberté. « Qu’est ce que vous attendez, monsieur le président, pour me libérer? Parce qu’aucun des accusés n’a dit mon nom pour dire que Dadis a donné les ordres ou que Dadis est complice.

Monsieur le président, j’attends votre sagesse, parce que pour libérer quelqu’un, il faut que tout le monde passe », a plaidé l’ancien président de la transition.

Dans la même veine, il a fait remarquer ceci: « je ne veux pas abuser de votre sagesse, monsieur le président. Sinon, je sais que vous allez me libérer, parce que j’ai la conviction, moi capitaine Moussa Dadis Camara, que vous allez me libérer. »

Avant de conclure, en indiquant que si quelqu’un avait dit devant ledit tribunal que lui Dadis a donné des armes ou des véhicules, avec des preuves palpables; « cela allait être un problème, mais personne à date, ne peut dire le contraire… », a souligné le  parachutiste de l’armée guinéenne.

Est-ce une manoeuvre comme l’a dit Toumba que tout le monde cherche à convaincre le tribunal, c’est pourquoi lui aussi, il a procédé ainsi. Que Dieu l’aide à gagner la sagesse du juge Tounkara.

Isôdar pour Billetdujour.com