Longtemps attendu, le procès du massacre perpétré le 28 septembre 2009 au stade du même nom a finalement débuté ce mercredi. 
Mais avant démarrage ledit procès, une cérémonie d’inauguration par les autorités guinéennes et le procureur général de la Cour pénale internationale a eu lieu.
Dans la boxe des accusés: l’ex chef de la junte militaire, président du Conseil national pour la démocratie et le développement, CNDD, Moussa Dadis Camara, son ex aide de camp, Aboubacar Sidiki Diakité, Claude Pivi, Moussa Tiégboro Camara, Abdoul Chérif Diaby…
Le président de la Cour a entamé les audiences par appelé à la barre tour à tour tous les présumés accusés. Ces derniers ont décliné leurs identités civiles et militaires, sans pour autant rentrer dans le vif sujet.
Après cette procédure, le président du tribunal a demandé aux conseils des deux parties civile et défense, si elles ont des exceptions. Les deux ont tous demandé le renvoi pour le mardi 4 octobre 2022, afin de pouvoir mieux étudier le dossier. La Cour et le ministère public n’ont pas trouvé objection.
Le président a ainsi levé l’audience et c’est à ce niveau exactement, que le président du tribunal et un de ses accesseurs se sont tiraillés sur le mot que: audience levée ou suspendue?  En tout cas, le micro étant ouvert, l’auditoire a assisté la scène.
Que les experts en la matière éclairent la lanterne des non initiés.
Avec ces premiers couacs, la Cour  pourrait-elle mener les audiences à la satisfaction de tous? L’avenir nous le dira.
A-Tchol pour Billetdujour.com