L’ancien Garde des Sceaux, ministre de la justice, Cheick Sacko du régime d’Alpha Condé est revenu sur la tenue du procès du massacre au stade du 28 septembre 2009. Il s’était sur les fréquences d’Hadafo médias. Aux dires de l’avocat, il était à deux doigts d’organiser ledit procès, malheureusement, le manque de volonté politique aurait manqué au niveau du locataire du palais Sékhoutouréya. « Il n’y avait pas de volonté politique, ça englobe tout. En 2019, voire 2018, on pouvait faire ce procès, rien ne nous empêchait. Pourquoi on ne l’a pas fait: manque de volonté politique et quelques intérêts embrigadés pour empêcher la tenue de ce procès. Malheureusement dans notre pays ce serpent de mer, depuis 1958, l’impunité, c’est le mal du guinéen », a déploré Me Cheick Sacko.
Avant de souligner qu’il faudrait que ledit procès réussisse, pour l’avocat cela serait indispensable pour l’équilibre juridique. « Le fait que le colonel Doumbouya décide que le procès se réalise, je pense que c’est un signal fort. Cela dit, il faut absolument que le procès réussisse, et pour cela, il faut qu’il y ait le respect de la procédure, le respect des droits de tous les acteurs. Il faut que les accusés puissent s’exprimer en toute liberté et que leurs droits soient absolument respectés. A côté des présumés accusés, il y a les témoins. Et là, je touche du doigt un point important, il y a beaucoup de témoins, quelques soient les statuts des témoins: le général Sékouba Konaté, afin qu’il puisse expliquer ce qu’il sait du dossier. Monsieur François Fall, (ancien premier ministre de Conté, ndlr), il faudrait écouter tous les témoins qui savent quelques choses dans ce procès, pour que la vérité puisse sortir. Sans ça, nous allons voir un procès bancal », a averti, l’ancien ministre.
Dassassa pour Billetdujour.com