Les régimes se suivent, manifestement il semble avoir la méthode de résoudre une problématique. C’est le moins qu’on puisse dire ou écrire. Durant des années, les spécialistes en sécurité routière l’ont toujours affirmé que l’un des chaînons qui manque dans le dispositif complet de la sécurité routière reste la visite technique des engins roulants. 
 
L’accident qui a eu lieu entre Guéckédou et Macenta a relancé le débat de la sécurité routière. Aux dires de bon nombre d’observateurs. Des prises de parole, il y en aura et quelques dispositions de tape à l’œil seront observées, jusqu’à ce que la fièvre tombe. La visite technique de tous les engins; le contrôle des agents de la sécurité routière ne seront que des objectifs lettres mortes. Au grand dam des citoyens surtout lambda. Espérons que la donne avec le régime militaire. 
 
Voici à propos, la communication de la Cellule du gouvernement:
 
Conakry, 25 avril 2024 – Les tragédies enregistrées ces derniers jours sur les routes en Guinée « attristent profondément » le Premier ministre, Amadou Oury Bah. A travers son compte officiel 𝗫.𝗰𝗼𝗺, le Chef du Gouvernement a réitèré sa solidarité aux proches des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a souligné que le Gouvernement suivant les orientations du Président de la République, Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, apporte aux familles éplorées le soutien nécessaire.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, en visite de travail dans la région, a été chargé de coordonner les actions d’assistance et de présenter aux familles les condoléances du Chef de l’État et du Gouvernement.
Pour des mesures de prévention, le Premier ministre a invité les conducteurs au respect du code de la route. Les services compétant sont appelés à veiller à l’application obligatoire de la visite technique des engins roulants.
Quant à la responsabilité des corps de sécurité publique dans la circulation routière, le Chef du Gouvernement s’est rendu ce jeudi au siège du ministère de la sécurité et de la Protection civile. « Avec le cœur brisé », il a rappelé aux agents leur responsabilité régalienne suivant la politique nationale sur les questions de sécurité. « La nature des accidents indique qu’il y a des défaillances. Les lacunes doivent être immédiatement comblés » a dit Amadou Oury Bah.
Dès après cette adresse du Premier ministre, au nom du Président de la République, à la place d’arme de la police, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a convoqué un conseil extraordinaire de sécurité.
Source: CCG