Les victimes de la répression des manifestations appelées par les activistes du Front national pour la défense de la Constitution ont plainte auprès des juridictions françaises contre les autorités guinéennes, principal visé le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
Selon les avocats des familles des victimes, ce dernier serait accusé de complicité domicides et de tortures lors des manifestations contre la junte en juillet et août derniers.
Pour l’un des avocats, William Bourdon, il y aurait eu des actes de tortures, des exécutions extrajudiciaires à l’occasion des protestations: « le tout dans un contexte de désenchantement absolu. Il y avait au départ une espérance qui s’est transformée en illusion », a souligné l’avocat des plaignants.
Et d’ajouter que la junte est en train d’utiliser les mêmes méthodes que le régime d’Alpha Condé. « C’est  exactement la même mécanique. »
De son côté, Vincent Brengarth de relever des éléments qui permettent à la justice française de se pencher sur cette plainte. A l’en croire, le colonel Doumbouya aurait la nationalité française et par conséquent, a-t-il dit, les juridictions françaises seraient compétentes: « Dans le même temps, ce mécanisme de la compétence universelle qui permet de trouver la possibilité que des investigations soient mener en France », a fait remarquer Vincent Brengarth, l’avocat des victimes de la répression par la junte lors des manifestations des mois de juillet et août 2022 derniers.
Tchalgbontô pour Billetdujour.com