Selon l’activiste de la société civile guinéenne, lorsqu’ils auraient appris que la ville devrait être militarisée, ils auraient directement fait passer le message à toutes leurs structures de base en lieu et place de la manifestation, d’observer désormais, la stratégie de la ville morte.
En dépit de cette stratégie, des victimes ont été malheureusement dénombré encore. « Vous avez tous constaté hier de 6h à 15h tout allait bien. Nous même avions été satisfait de ce bilan…. On était en train de se réjouir du suivi de cette journée, lorsque nous avons appris que le président de la transition, après avoir inauguré l’hôpital de Donka, a emprunté l’auto-route Fidel Castro et a essayé de montrer ses muscles à ces citoyens désarmés qui n’ont que des discours, à la rigueur des cailloux et lui (cl Doumbouya) des pmak, ak47, lance roquettes, pour venir les montrer que oui c’est moi qui suis-là, je vous imposerai ma dictature », a expliqué le responsable de planifications et de stratégies du FNDC, Sékou Koundouno.
Et de préciser que dès après le passage de ce dernier, le jeune Ibrahima Diallo, Alpha Oumar Barry ont trouvé la mort. « Et au moment où, je vous parle, on a trois cas dans le coma, une vingtaine de blessés par balle », a-t-il précisé.
« Nous avons des vidéos de vandalisme des forces de défense et de sécurité à Dalaba, Pita, Labé et à Conakry. C’est imaginable », a déploré Koundouno.
Arimi pour Billetdujour.com